The 100 : Vertige - Partie 1

Chapitre 11 : Apaisement

Note de l'auteure : Attention, dans ce chapitre, il y a un petit retour dans le temps à un moment donné. C'est précisé mais au cas où cela ne serait pas très clair, je préfère vous prévenir. 

Bonne lecture !

(Musique recommandée : How Do You Sleep? - Sam Smith)

Mardi 15 septembre 2015, 19h09 :

New York, Manhattan, quartier de Lenox Hill, Appartement Woods :

Point de vue de Lexa :

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent simultanément sur le vestibule de l'Appartement. N'ayant pas pris la peine de me changer au centre équestre, je suis toujours vêtue de ma tenue de cavalière, à l'exception de ma bombe laissée sur place. Je m'avance vers le salon, en réfléchissant. Je me sens extrêmement vide. Vide de mon énergie, vide de ma volonté. Je crois n'avoir plus qu'un souhait à exprimer : prendre une douche, puis m'effondrer sur mon lit.

Heureusement, Titus est reparti directement pour Southampton après notre altercation dans la carrière. J'ai donc fait le voyage retour seule en compagnie de mon chauffeur, ce qui s'est révélé bien plus reposant. J'approche du salon, surprise par la clarté obscure émergeant de la pénombre. Les lumières du penthouse semblent toutes éteintes, et seules quelques bougies disposées par mes soins dans l'Appartement, mais allumées du chef de quelqu'un d'autre, chassent les ténèbres de la nuit tombante, donnant une ambiance tamisée, romantique, à la pièce.

Étonnée, je lève les yeux à la recherche d'une explication, parcourant l'immense salon ouvert du regard. Automatiquement, mes yeux viennent se poser sur la silhouette élégante de ma petite amie, qui m'attend allongée sur le canapé, habillée d'une petite roche assez sexy. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle se soit vêtue comme cela dans l'optique de me plaire.

Je m'approche de Costia, et lorsqu'elle m'aperçoit, elle me lorgne d'un regard appréciateur, avant de se relever pour venir poser ses lèvres sur les miennes. C'est un baiser assez chaste, doux, pour lequel je me laisse tranquillement aller tandis que ses lèvres bougent tendrement contre les miennes, sans jamais chercher à approfondir l'échange.

« Tu es terriblement sexy dans ta tenue de cavalière, murmure ma copine contre mes lèvres, avant d'amorcer un mouvement de recul. »

Je prends à mon tour le temps pour l'observer, un léger sourire aux lèvres, avant de lui répondre : « Toi aussi, tu es magnifique. » Et je le pense. Les jambes fines et élancées de Costia sont mises en valeur par la coupe de sa robe, à mi-cuisse, et ses lèvres charnues et voluptueuses sont soulignées d'un rouge à lèvres rose mat tirant vers l'orangé, qui en augmente encore le volume par effet d'illusion ; mais ce que je préfère chez elle, ce sont ses petites taches de rousseur discrètes qui parsèment ses joues hâlées —son teint légèrement bronzé étant l'héritage du métissage de sa mère—, ainsi que ses yeux gris, en amande, dont la courbure est prolongée d'un trait de liner. « Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandé-je avec un sourire heureux, en posant mes mains sur ses hanches, tandis qu'elle enroule ses bras autour de mon cou. »

« Anya m'a dit pour aujourd'hui, pour l'équitation... Je voulais voir comment tu allais, et prendre soin de toi, explique-t-elle en jouant avec le ruban de ma queue de cheval, tout en me regardant amoureusement. »

Mon cœur se réchauffe à ses paroles, me sentant aimé. « C'est adorable Cos'. Merci. » Et je scelle à nouveau nos lèvres, dans un échange un peu plus poussé. Cette fois, ma petite amie tire sur mon ruban pour libérer ma chevelure brune, que retombe en cascade sur mes omoplates en formant de légères ondulations. Costia y plonge aussitôt sa main, me caressant affectueusement les cheveux. « Tu as allumé mes bougies, je fais ensuite remarquer après que nous nous sommes séparées. »