𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐎𝟏

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L  E    J  O  U  E  U  R    D  E
—      F       L       U       T       E       —

L  E    J  O  U  E  U  R    D  E—      F       L       U       T       E       —

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             SI LE CIEL est noir, la nuit reste lumineuse. Les alentours sont parcourus de lanternes aux puissantes lueurs orangées. Dissimulée sous ma cape noire, j’observe les alentours. Les passants sont nombreux, défilant dans leurs kimonos ou tenu plus modernes.

             Lentement, je progresse. Autour de moi, les bâtisses ont été façonnées dans un style asiatique aisément reconnaissable. Qu’il s’agisse des toits incurvés, lanternes suspendues ou écritures, je reconnais là quelques architectures tapissant des livres d’histoire.

             Un parfum sucré envahit l’air, subtil mélange d’eau de toilette de femmes et nourritures vendues sur des étalages.

             Mes sourcils se froncent. Cette ville vit visiblement de façon nocturne. A un point tel que le marché se fait sous les étoiles. Mon regard s’attarde d’ailleurs sur un homme au ventre rebondi vêtu d’un tablier blanc taché qui désigne ses caramels en souriant largement.

             Son regard accroche le mien.

— Venez, mon petit bonhomme ! C’est pas cher ! lance-t-il d’une voix forte.

             Même s’il crie, personne ne se retourne vers lui. Il a beau parler fort pour m’interpeler, le brouhaha de la rue est si dense que nul ne le remarque. Parfait. Cela me permet de me fondre dans la foule plus aisément.

             Le fait que l’homme se trompe en me qualifiant de garçon ne me surprend guère. La moitié de mon visage est dissimulé par un voile noir et sur ma tête nait une cape qui se poursuit jusque dans mon dos. A l’exception de quelques assassins, nul ne porte cet attirail, d’ordinaire.

𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐄𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐅𝐋𝐔𝐓𝐄 (tengen x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant