𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟓

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L  E    J  O  U  E  U  R    D  E
—      F       L       U       T       E       —

L  E    J  O  U  E  U  R    D  E—      F       L       U       T       E       —

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             TENGEN S’EST FINALEMENT endormi. Plusieurs bains ont été nécessaires pour nous décrasser. L’eau, a plusieurs reprises, a pris une teinte noire dès que nous avons posé le pied dedans. Finalement, à grand renfort de pierres exfoliantes et plantes décrassantes, nous sommes parvenus à bout de ces derniers jours sombres.

             L’eau n’est plus utilisable, à présent. Trop sale pour en faire quoi que ce soit. Afin de ne pas la gâcher, Makio m’avait expliqué qu’elle se servait de l’eau parfumée aux huiles dans laquelle elles s’étaient toutes lavées pour humidifier la façade de la maison une première fois avant de la frotter avec des savons puis rincer le tout d’une eau claire et cristalline.

             Seulement, si nous nous amusons à humidifier quoi que ce soit avec une telle eau, nous risquons de l’encrasser plus qu’autre chose.

             Nous en avons rempli à nouveau les tonneaux afin de la garder. L’épais rebord de cela a conservé leur chaleur, ce qui m’a donné une idée. Un à un, je les ai descendus jusqu’au perron de la maison. La tempête de neige s’est calmée mais les premiers rayons du soleil me permettent de regarder les dégâts qu’elle a causé.

             Une épaisse couche de neige couvre l’intégralité du terrain. Aucun doute n’est possible, les filles vont sûrement glisser en allant au marché, ce matin. J’aimerai leur éviter de se casser quoi que ce soit. Alors, saisissant un premier tonneau, je le dépose sur le bord du perron et en ôte le couvercle. Puis, je l’envois valser en avant dans un coup de pied énergique.

             L’eau chaude se déverse dans un bruit spongieux, éclatant sur le sol. Mais aussitôt sur son passage, le lit blanc revêt des couleurs transparentes. Je redresse le tonneau qui, maintenant vide, est plus facilement transportable. Puis, saisissant une longue barre de métal au bout de laquelle en est plantée une autre, perpendiculairement, je me place sur la dernière marche du perron.

𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐄𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐅𝐋𝐔𝐓𝐄 (tengen x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant