Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
LA MACHOIRESERREE, j’observe Makio et Suma engloutir leur déjeuner dans des rires. Légèrement en retrait, j’attends qu’elles terminent pour débarrasser leurs assiettes et les amener à Hinatsuru, occupée à nettoyer la vaisselle.
Je suis encore outrée des paroles proférées par Tengen, hier. Soit, il est marié et le bref moment de flottement que nous avons connu dans la salle de bain tendrait à remettre en question sa fidélité. Mais de là à me dire que je me surestime quand j’affirme que nous retrouver, nos corps moites et collés au fond d’une baignoire, n’est pas anodin, je ne peux le tolérer.
Aussi valeureux puisse-t-il être du fait du code ninja qu’il suit à la lettre, il est loin d’être respectueux.
Aujourd’hui, Tengen a décidé d’emmener ses femmes faire une balade en ville. Si celles-ci ont tenté de me convier à l’évènement, il est aussitôt intervenu, disant qu’il préférait que cela se fasse en famille. Makio, embarrassée, a tenté de protester mais je l’ai aussitôt rassurée, lui expliquant que cela ne me posait aucun problème.
Alors, dès qu’elles auront fini de manger, Tengen partira avec elles et j’aurais la maison pour moi seule. Tant mieux. Je pourrais ainsi analyser les environs, les affaires du ninja afin de trouver la meilleure méthode pour le tuer. Après tout, je n’oublie pas que le sort des dix-sept adelphes dans l’autre vie réside en ce meurtre.
Muzan doit me restituer leurs dépouilles mais il ne le fera que si j’occis Tengen. Dans ma culture, le traitement des corps est important. Les demi-dieux ne se réincarnent que s’ils sont traités et enterrés dans des prières. Sans cela, ils errent éternellement dans les limbes du néant.
