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LES EPOUSES DE TENGEN ont quitté la pièce, nous laissant seuls. Ce dernier ferme la porte derrière lui avant de poser l’œil sur moi. Tout comme hier, il porte un kimono clair sous lequel il dissimule ses deux bras. Dont celui amputé d’une main.
La mâchoire contractée, je l’observe.
Malgré le fait qu’il m’ait accueillie sous son toit, je n’oublie rien de la menace que j’ai proférée à son encontre. Quand bien même je n’obéirai plus aux ordres de mon empereur, je persiste à émettre quelques réserves quant à cet homme.
Pourquoi l’Impereceo voulait le voir mort ? Simplement parce qu’il affronte Muzan ? Ou tout cela cache-t-il autre chose ?
— Bonjour, salue-t-il.
J’acquiesce en retour.
— J’espère que le réveil a été agréable, lance-t-il en s’asseyant sur le sol, à quelques pas de moi.
— S’il l’avait été, je n’aurais pas utilisé mon pouvoir sur vos épouses, je fais remarquer.
Là, sa mâchoire se contracte et la bienveillance qui habitait ses traits fane. Le changement d’expression me brusque, il en est désarçonnant.
— Je vous demande pardon ? demande-t-il.
— J’ai dit que si le réveil avait été agréable, je n’aurais pas utilisé mon pouvoir sur vos épouses.
