𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟕

1.1K 154 41
                                    









L  E    J  O  U  E  U  R    D  E
—      F       L       U       T       E       —

L  E    J  O  U  E  U  R    D  E—      F       L       U       T       E       —

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

































             LA NEIGE S’ETEND autour de nous tel un drap blanc immaculé. A genoux dedans, Tengen m’observe. Echouée à sa hauteur, je fais de même, saisissant sa main dans les miennes. Mon cœur se serre tandis que je regarde les larmes roulant sur son visage paniqué.

             Il semble terrifié. Sa sclère a rougi. Ses lèvres tremblent.

— Tengen…, je soupire.

             Il secoue aussitôt la tête de droite à gauche. De toutes ses forces, il l’agite, chassant des mouches invisibles ou peut-être les paroles que je m’apprête à prononcer. Refusant de les entendre. Refusant de souffrir davantage. Plus qu’il l’a déjà enduré.

             Mes yeux se baissent. Jamais je n’ai eu aussi mal. Les larmes dévalant ses joues me brûlent. Je hais le voir ainsi. Je crois que je serais prête à n’importe quoi pour qu’il soit heureux.           Seulement il a fait une promesse.

— Tu as dit que tu ne les forcerais pas, que si l’une d’elle refusait ma présence alors… Tengen, tu ne peux pas leur imposer une troisième femme dans ce mariage. Sinon, tout cela n’aura plus de sens. Le respect sur lequel il est basé n’existera plus.

             Voûté en avant, il ne me regarde pas. Son œil est fixé sur mes mains tenant la sienne. Il doit avoir froid, simplement vêtu de ce peignoir en soie, dans la neige.

— Je sais. Et jamais je ne trahirais la promesse que je leur ai faite mais… Je sais aussi que je ne parviendrais pas à me lever le matin en sachant que je ne te verrais pas.

             Ma poitrine se fait lourde. Je tente de me montrer raisonnable. Mais la chose est compliquée lorsqu’elle est ponctuée de telles paroles. Je secoue la tête de droite à gauche, navrée. Il m’observe faire sans un mot. Mais son iris parle bien assez.

𝐋𝐄 𝐉𝐎𝐔𝐄𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐅𝐋𝐔𝐓𝐄 (tengen x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant