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— LA QUESTION EST PLUTOT de savoir si moi, je suis d’accord.
Sans même tressaillir, je me retourne vers Tengen. De sa hauteur, il me toise, ses cheveux de givre dansent autour de son visage tandis que ses pupilles me sondent. Ma mâchoire se contracte. Le temps d’un instant, je songe à lui infliger une réplique bien sentie.
Mais la voix de Makio résonne au même moment :
— Comment ça « si toi, tu es d’accord » ?
Là, il perd son aura glaciale. Ses yeux s’écarquillent soudain et il blêmit, regardant au-dessus de mon épaule.
— Non, mais…
— C’est la maison de qui, ici ? La nôtre ou la tienne ? crache-t-elle. Tu me prends pour qui ? Ta subordonnée !?
— Ce n’est pas ce que je…
— Attention, Tengen ! gronde-t-elle. Je risque d’être extrêmement furieuse si tu continues sur cette voie !
— Je sais, mais…
— Qui a préparé le diner, ce soir !? Et hier !? Et avant-hier !?
— Vous…
— Voilà ! Alors quand on se tire les doigts du cul que pour les sentir, on se permet pas en plus de jouer le chef de maison !
