Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
LE CHEMIN jusque ces terres a été pénible mais je me devais de le mener à bien. Mon cœur saigne encore cependant il bat. Avec ardeur et douleur, mais il bat.
Dans mon dos, Tengen se trouve. Silencieux, il observe comme moi la vue que nous offre cet endroit.
L'air frais fouette nos joues à la manière de gifles violentes. Seulement pas même le froid ne nous mordra plus violemment que la perte de notre enfant. Nous y demeurons insensibles, nous contentant d'observer la forêt en contrebas.
S'éparpillant en des centaines de pins, elle s'étend à perte de vue avant d'être heurtée par les montagnes. Là, formant une césure, les massifs l'empêche de progresser davantage. Malgré le temps s'étant réchauffé, quelques lits blancs de neige habillent leur flanc.
Les lueurs matinales orangées égayent ce paysage si superbe.
— Dis-moi ce dont tu as besoin. Je ferais n'importe quoi pour t'apaiser, retentit la voix de Tengen.
— Tu ne peux rien faire. Pas pour l'instant.
En me voyant me lever du lit où nous dormions ensemble, ce matin, Tengen m'a naturellement imitée. Nous n'avons dit quoi que ce soit lorsque nous nous sommes habillés.
