Ils n'avaient pas dû se douter qu'un de leur ennemis se trouvaient au bataillon. Et c'était compréhensible, car Ayame elle-même n'avait jamais pensé intégré le bataillon un jour.
Avec un sourire satisfait, elle rejoignit les terrains d'entraînements.
Personne n'aura jamais accès à ce genre d'informations, nous ne laisserons pas ça se produire !
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Il y avait des jours comme ceux-ci, des jours où le caporal-chef était dans ses phases de colères. On y était. Rien que le matin, il avait gueuler sur toute son escouade, trois d'entre eux avaient prit des corvées.Tout le monde prenait des pincettes lorsqu'il était dans cet état. Même Jarode essayait de ne pas trop le chercher.
Il était installé à la table des supérieurs, mais vu son visage, il aurait préféré s'assoir seul plutôt que de supporter leur discussion. Mais il se taisait. Il la fermait car le major Erwin se trouvait assis à cette table. Les soldats avaient finis par le remarquer : le caporal respectait son supérieur malgré les apparences.
Tous mangeaient dans la bonnes humeurs, quand Ayame entra à son tours dans le réfectoire. Il lui restait dix minutes pour manger avant que l'entraînement débute. Elle arrivait avec un grand sourire, prête à passer cette journée.
Alors qu'elle marchait entre les tables , à la recherche de l'escouade de Jarode, un homme se leva soudain. Tout le monde compris à cet instant que les ennuis commençaient déjà.
Le caporal-chef s'arrêta en face de la femme, la coupant dans son élan. La noiraude, cependant, continua à avancer.
Elle se cogna à quelque chose, fit un pas en arrière et regarda plus bas.
- Oh, désolé, t'es tellement petit que j'avais pas vu, remarqua-t-elle comme si de rien était.
Elle voulait partir, rejoindre la table de Nifa, mais le caporal ne bougea pas.
- Tu vas la boucler et m'écouter.
- C'est bon pas besoin d'être violent.
Le réfectoire retenait son souffle devant cette inconsciente qui provoquait l'homme à ne jamais énerver. Cependant, la plupart commençait à la connaître.
Cette femme avait remplacé le caporal pendant une semaine et comptait en faire autant pour le reste de sa convalescence.
Ce dernier s'était blessé et n'avait pu être présent que stratégiquement. C'était elle, membre de son escouade, qui essayait de remplacer ses forces. Elle s'y était très bien prise et avait acquis une certaine notoriété au sein du bataillon.
On l'appelait le "corbeau" au vu de ses cheveux. La vérité était que ce nom était d'actualité depuis qu'un soldat avait entendu le caporal la surnommer ainsi, sans savoir que c'était une insulte.
Les deux se fixaient, chacun essayant de garder son calme.
- Quoi ? s'impatienta Ayame.
- Je profite simplement du fait que tout le monde est là pour le révéler.
- Hein ?
Le caporal approcha sa main du bras de la femme. Celle-ci n'eut pas le temps de réagir. Il l'attrapa fermement et exerça une pression dessus. Ayame le fixa, impassible.
Livaï décida alors de lever légèrement le bras de la femme, vu qu'elle résistait. Là, elle ne put s'empêcher de grimacer et de se défaire de l'emprise de l'homme.
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La Vie Est Belle, Mais Si Cruelle
Fanfiction« C'est ça, rit, grinça le caporal. Mais à la seconde où tu trahis le bataillon, je serais là, et je m'occuperais de ton cas. Retiens bien ça corbeau de malheur : je garderai un oeil sur toi autant de temps qu'il le faudra. Ceux qui viennent d'en ba...