La Vie Est Belle, Mais Si Cruelle

Chapitre 37

- Jones est en prison et j'ai le collier, major Erwin, sourit-elle d'un ton enjoué. Mais le prix à payer devra être un peu plus chers, vu le nombre de connaissances que j'ai dû affronter.

Les négociations débutaient.

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Avant, Livaï se serait directement levé pour lui en coller une. Elle, qui n'était qu'un simple soldat et qui osait négocier avec le major Erwin.

Cependant, une partie de lui voulait entendre ses revendications. Et c'était le cas de tout le monde, à priori, car personne ne la coupait. Même le major l'invitait à demander ce qu'elle voulait.

Après tout, Ayame Sato avait beau être là depuis plusieurs mois, personne ne savait vraiment ce qu'elle voulait.

Se battait-elle même pour l'humanité ?

- Je vous avais demandé trois jours de congé, dont le premier sera vendredi, n'est-ce pas ?

Elle attendit que le major acquiesce avant de poursuivre.

- Je veux être exempté de toutes les punitions que Livaï m'a mise.

Le concerné lâcha un grognement. Ces punitions s'étalaient sur deux mois, elle ne pouvait pas les effacer aussi facilement...

- Accordé.

- Quoi ! pesta le noiraud alors que la femme souriait.

Jarode lâcha un rire discret, juste pour provoquer le nain.

- Je te jure que je me vengerai sale corbeau de malheur ! promis le caporal.

- J'ai hâte de voir ça Livaï, ironisa Ayame.

- D'autres revendications ? coupa Erwin, sentant une dispute arriver.

Oui, elle en avait beaucoup d'autres. Mais elle n'en souhaitait qu'une seule.

- Je veux savoir, major, à qui vous avez promis ce collier. Et si une certaine "Isabelle" est liée à tout ça.

Cette réplique eut l'effet d'une explosion.

Hanji, Jarode, et Mike, s'étaient tourné vers Livaï qui s'était levé, les yeux écarquillés. Les trois savaient et avaient connu Isabelle et Furlan, les deux amis du caporal.

Personne ne s'attendait à entendre ce nom ici. Et de toute façon, les trois n'avaient qu'une vague idée de la mission qu'avait dû accomplir Livaï et Ayame.

- Accordé.

Livaï avait les yeux écarquillés vers Erwin Smith. Le regard bleu du major s'était tourné vers lui, confirmant ce qu'il redoutait.

Isabelle avait bel et bien un lien plus grand avec cette histoire que ce qu'il croyait.

Ayame retira le collier et le confia au major avec une sorte de sourire satisfait. Elle commença alors son rapport de la situation, expliquant sans trop de détail et sans préciser si "neutraliser" signifiait tuer ou assommer l'ennemi, ce qu'il s'était passé.

Pendant ce temps, le caporal-chef essayait de comprendre les intentions de sa subordonnée. Il n'arrivait pas à croire que cette sale idiote avait mit cette clause pour lui permettre d'avoir des réponses.

Elle se fiche totalement d'Isabelle. Ce serait vraiment pour moi qu'elle aurait demandé ça ?

- Jones est maintenant entre les mains des brigades et vous voilà en possession du collier. Je viendrai plus tard pour la condition que j'ai ajoutée. Le reste, pour ce qui est de Davis, c'est Livaï. Maintenant major, j'aimerais y aller. Je suis fatiguée.