XLVIII- Burberry.

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Sans élégance de cœur, il n'y a pas d'élégance.

-Yves Saint Laurent-



***

-Hilona-



Je me sentais putain de puissante. Khalis m'agaçais mais était un putain de toutou.

Il fait tout pour m'arracher un sourire. Mais ça ne marche pas.

On est allé manger une glace, Ayden nous as fait rire quand il a pleuré parce que sa glace était tombée par terre mais Khalis est partie lui en chercher une autre.

Là on se dirige vers des boutiques sous l'ordre de Ayden.

Cette enfant adore faire les magasins.

Khalis donne les clés de sa Porsche au voiturier avant de ma suivre. Tout près. Je peux sentir son odeur d'ici. Et je sais que ce connard le fait exprès.

Il s'en veut et il a bien raison.

On rente dans la première boutique : Burberry. Oui on fait du shopping de riche.

Une conseillère arrive vers nous toute sourire et fait les beaux yeux à Khalis. J'hésite entre la découper en petit morceau ou juste la bruler. Mais montrer ma jalousie signifierai que je montre que je tiens à lui.

Je l'ai avoué. J'étais amoureuse de lui. Mais c'est fini. Il avait mon cœur et il l'a piétiné au sol.

- Bonjour monsieur venez je vais vous installer dans une salle privée, déclara-t-elle.

Ayden la regarda de haute en bas et je le grondai discrètement. Il sourit pour s'excuser envers moi. Je suivis la conseillère et Khalis me suivait aussi. Ayden était calme dans mes bras mais il n'allait pas tarder à vouloir descendre. Et tant mieux parce que j'ai vraiment du mal à le porter.

Dans la salle privée des vêtements sont disposés mais très peu. C'est eux qui les amèneront petit à petit.

Khalis m'approche. Un peu trop près.

- Tu veux que je le prenne ? me demande-t-il.

Je lui tends Ayden sans le regarder.

Je m'assois sur le canapé en cuir beige avant que Ayden ne cours vers moi.

Une autre conseillère arrive et Khalis s'adressa à elle :

- Apporter des vêtements et des chaussures pour mon fils et ma femme, demanda Khalis en s'asseyant à côté de moi.

J'écarquillai les yeux en lui adressant le premier regard de la journée.

Il est beau.

Meuf !

Désolé.

Ce connard était tout sourire et me fit un clin d'œil.

- Très bien monsieur est-ce que je peux vous demander vos tailles ? dit-elle en nous souriant.

Elle je l'aime bien. L'autre elle peut repartir.

- Il a trois ans et demi et ma femme du 40.

Je me sentis un peu mal à l'aise. Je suis gênée de faire du 40 alors que je n'ai pas à avoir honte. Mais mon corps à un peu, beaucoup changée depuis que j'ai eu mon fils. Et je crois ne pas avoir fait les magasins depuis. Et je porte encore des vieux vêtements ou des vêtements de grossesse.

DARK MERCENARYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant