Oui, je suis mal. Oui je suis triste. Très triste. Mais j'estime que personne n'a besoin de le savoir, alors je souris.
-il y a quelque année-
***
-Angelina-
- Salut Ange ! me salua Jace quand je rentrais dans le salon.
- Je comprend vraiment pas pourquoi il s'obstine à t'appeler comme ça, s'agaça Jacob.
Je m'arrêtais devant lui et lui sourit pour le détendre.
- Rohh arrête de râler, me moquais.
- Je ne lui fais pas confiance, m'assure-t-il. Il t'aime.
J'avais envie de vriller. Mais je ne voulais pas qu'il connaisse cette partit de moi. Je ne voulais pas qu'il connaisse Angelina.
- Moi aussi je l'aime.
- Mais pas de la même manière.
Je l'embrassais et il recula. Même ce simple bisou m'ennuyait.
- Hilona ...
- Quoi ? soufflais-je.
- J'ai envie de rentré. J'aime pas tes amis en plus. Et je crois que ton père ne m'apprécie pas non plus alors que tu m'as dit qu'il aimé tout le monde.
- Jacob, repris-je sérieuse.
- Quoi ?
- Tu compte râler comme ça ? Je fais pleins d'effort pour toi mais tu n'en fait aucun pour moi.
Il fronce les sourcils.
- Bien sûr que si. Je t'ai emmené à Venise pour notre lune de miel. C'est ce que tu voulais.
Non mais c'est une blague ?
7 mois ! C'était y'a sept putain de mois !
En plus on a baisé peut-être qu'une seule fois pendant ce foutu séjours de 15 jours.
- Ouais et tu m'as emmené voir un match de foot tous les soirs au mieux que baiser comme des malades.
- Tu penses qu'au sexe.
Et j'espère qu'un jour je tomberai sur quelqu'un comme moi.
- C'est une blague ? m'énervais-je.
- Tu sais quoi moi je rentre. Toi fait ce que tu veux.
- Réfléchis bien pendant le trajet Jacob. Parce que si tu continues comme ça je me case.
- Tu te case ? répéta-t-il.
- Je me barre. Toi et moi ça sera terminé.
Il tourne les talons et part en direction de la sortit.
- Jacob ! l'appelais-je.
- Ferme là.
Il claqua la porte et je m'immobilisai.
Mais mon père arriva des escaliers et s'apprêtait à partir quand je l'arrêtai.
- Papa non !
- Tu as entendu comment ce trou de balle t'a parlé ? Laisse-moi lui faire signer les papiers du divorce et je le tue après.
Jace arriva et fit reculer mon père.
- Papa.
- Ok.
Il lança les armes et repartit dans son bureau.
- Je peux te dire un truc ? me demanda Jace.
- Je t'en prie.
- Tu sais. Si ça fait un an que vous êtes marié et que tu ne lui as toujours pas dis qui tu étais. Que malgré ses demandes tu n'as pas arrêté la pilule.
J'allais le reprendre mais il m'arrête.
- Oui je sais que c'est peut-être parce que tu n'es pas prête mais on en a déjà parlé. Tu ne voulais pas être mère à 37 ans.
Je veux être mère jeune mais pas avec n'importe qui. Mais parfois je me dis que je n'ai pas envie d'avoir d'enfant.
- Ta conclusion ? m'agaçais.
- Tu ne le considèrera jamais comme ton mari. Tu es en manque d'affection et il te donnait ce que t'avais besoin. Maintenant, tu ne l'aime plus, pas la peine de me mentir. Mais tu sais pourquoi tu veux te battre pour vous ? question rhétorique pas la peine de répondre. Parce que tu ne veux pas faire comme ta mère. Tu ne veux abandonner personne. Mais ça ne sert à rien si ça te rend malheureuse.
Je ne réponds rien parce qu'il m'agace. Je fais tout pour qu'on s'en sorte mais tout le monde me met des bâtons dans les roues avec lui.
- Quand un homme te manquera. Tu auras raté quelque chose. Quand tu auras l'impression d'étouffer quand un homme t'embrassera. Quand tu auras besoin et pas envie qu'il recommence. Quand tu auras besoin de lui. Quand tu auras besoin d'être avec lui. Quand tu seras capable de l'attendre sagement à la maison et que tu lui sauteras au cou quand il rentrera du travail ... là tu seras amoureuse. Pour l'éternité. En attendant ... tu perds juste quelques années de ta vie à aimer un mur.
Je partis chercher une bière dans le frigo et Jace me la décapsula.
- Votre vie sexuelle à l'air tout aussi nul, remarqua-t-il.
- N'importe quoi !
- Vous avez baisé quand la dernière fois ? demanda-t-il tout fier car il sait qu'il a raison.
Lui mentir serai une perte de temps considérable. Alors je choisis la vérité :
- A notre lune de miel.
Il s'étouffe avec la gorgée de bière qu'il était en train de boire avant de me la tendre.
- Il y a 7 mois ?! A non. Là ma chérie ce n'est pas possible. Tu dois être en manque et passé pour une obséder on sort en boîte te trouver un casse-croute.
- Je ne vais pas tromper Jacob !
- C'est quoi son deuxième prénom ? répond-il simplement en remettant sa chemise en place.
- Marco.
Je crois. Je suis pas sûr.
- Tu trompes Marco. Et quand tu rentreras à la maison tu retrouveras ton petit mari Jacob.
- Tu es un diable Jace.
VOUS LISEZ
DARK MERCENARY
RomanceTOME I ⚠️ TW : viol, viol collectif, violence physique et mentale, abandon, torture, scène 🔞explicit ... et beaucoup d'autre son inclut dans ce livre. Le mensonge est une assertion sciemment contraire à la vérité et la trahison est un crime d'une...