The Upper East Side

•𝚂𝚒𝚡𝚝𝚢-𝚏𝚘𝚞𝚛𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Pdv Ariana
À peine ai-je mis le pied hors du building de la BC que j'aperçois Nate, adossé contre sa voiture, les yeux braqués sur son téléphone.

Je m'approche et quand je me retrouve à peu près à un mètre de lui, il lève enfin les yeux de son portable pour me regarder dans les yeux.
Un petit sourire prend place sur son visage.

- Salut toi, dit-il en me prenant dans ses bras.

- Ça t'arrive de donner des nouvelles ? J'ai bien fini par croire que t'étais mort, dis-je en le repoussant légèrement. T'étais où d'ailleurs ? Chuis passée chez toi mais on m'a dit que t'étais pas là, dis-je en haussant un sourcil.

- J'étais à Long Island pour deux semaines. Stage de journalisme, dit-il en souriant.

- Oh et ça t'est pas venu à l'esprit de me le dire ?

Il se mit à rire doucement.

- Tu te comportes comme une petite amie inquiète, dit-il en soulevant ses sourcils.

- Même pas en rêve Archibald, dis-je en roulant des yeux. Bon, ouvre-moi cette foutue portière qu'on aille prendre ce café, dis-je en souriant.

- Le café est pas très loin d'ici tu sais. C'est à 10 minutes en marchant, sourit-il.

J'hallucine ou j'hallucine ?!!

- On est en hiver bordel ! On sera gelés avant d'arriver au café, me plaignis-je.

- Oh c'est bon ! Fais pas ta paresseuse, se moqua-t-il. Et puis, une bonne petite marche, ça va nous réchauffer. Allez viens, dit-il en me prenant la main.

- Tes mains sont gelées, dis-je en dégageant ma main de son emprise.

- Les tiennes aussi. Et si on reste ici, y aura pas que nos mains qui seront gelées. Allez boude pas, ça te fera du bien de marcher, dit-il me prenant une nouvelle fois la main.

...

Nous pénétrons dans le café où une forte et intense odeur de chocolat est présente.
Nate nous choisit une table et le serveur vient prendre nos commandes.

- Un cappuccino pour moi. Et un chocolat chaud pour elle.

- Avec des guimauves le chocolat chaud, précisais-je. 5 pour être exacte. Si y en a un de plus ou un de moins, dis-je avec un ton faussement menaçant, buvez le vous-même, souris-je.

Le serveur sourit en s'en allant.

- Il a dû te prendre pour une folle, se moque Nate.

- Le client est roi. Même si j'ai des exigences à la con, il doit me satisfaire, souris-je. Alors, c'était comment à Long Island ? Il s'est bien passé ton stage ? Dis-je en mâchant un bâtonnet de réglisse provenant du petit pot de décoration posé sur la table.

- Plutôt cool. J'avais beaucoup de boulot donc pas le temps de penser à...

- Blair ?

- À des futilités, dit-il avec un léger sourire. Et toi, comment ça va ? Chuck te malmène pas trop j'espère.

- Que tu crois ! Ce gars est un vrai bâtard, grognais-je. Il est tellement insupportable je te jure.

- À t'entendre, tu bosses pour le diable en personne, dit-il en réceptionnant nos commandes des mains du serveur.

Il dépose ma tasse en face de moi et boit une gorgée de la sienne.

- Parce que c'est le diable. Rien que ce matin on s'est disputé, dis-je en buvant à mon tour.