The Upper East Side

•𝚃𝚠𝚎𝚗𝚝𝚢-𝚗𝚒𝚗𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Ellipse du séjour dans les Hampton

Pdv Ariana
Je me prépare pour aller bosser aujourd'hui.
Mon enculé de patron est revenu hier de son voyage avec sa bande, donc c'est Ari qui reprend les heures supp !

Le voir est la dernière chose que j'ai envie de faire. C'est fou comme ce gars m'insupporte ! Hier, à MINUIT il m'a appelé pour "s'assurer" que je vienne au boulot aujourd'hui.

Quel bâtard ce gars ! Mes envies de meurtre sont décuplées depuis que je l'ai rencontré.

Je chasse mes pulsions meurtrières, j'y penserai plus tard, et fini de me maquiller.
Je prend mon sac et hop, direction l'arrêt de bus. Aujourd'hui pas de taxi pour moi ! J'ai envie de me mêler à la populace new-yorkaise.

Ouais, en fait t'as envie de rester debout dans un bus en mouvement, de te coller à des inconnus, ou de te faire coller par des inconnus... C'est le LSD qui t'a retourné le cerveau ?

Ma conscience est une garce... Un peu comme moi.
J'arrive à mon arrêt et attrape facilement le bus.
Direction L'ENFER !

Ellipse trajet
J'arrive dans les locaux de la BC avec un peu d'avance. J'en profite pour me prendre un café au distributeur, après tout j'ai pas eu le mien ce matin. Aujourd'hui, je suis d'humeur à essayer des nouveaux trucs : je vais prendre l'escalier ! Ça va être génial j'en suis sûre !

Ok faisons les comptes chérie, une jupe crayon avec une fente qui montre un bout de tes fesses à chaque pas qu'tu fais, des talons de 10 cm... Tu veux que je continue ?

Ouais finalement... L'ascenseur c'est bien aussi.
Je sors de l'ascenseur quelques instants après et me dirige vers le bureau du connard qui me paie. Je frappe comme d'habitude, et comme d'habitude il me dit d'entrer.

- Bonjour Ariana, me dit-il, allongé avec nonchalance sur le canapé.

- Bonjour Monsieur Bass, dis-je le plus professionnellement possible, traduction SÈCHEMENT.

Je me mets à ranger les dossiers posés sur le bureau et la table basse. Y a pas beaucoup à faire, donc je finis mon travail en moins de 30 minutes.

- Avez-vous un travail à me donner ? Dis-je de dos à mon interlocuteur.

Je l'entends soupirer en se relevant.

- Tu vas rester comme ça longtemps ?

Je me retourne face à lui, mi-étonnée mi-énervée.

- Comme ça comment ? Vous êtes mon patron. Nous ne sommes pas amis, dis-je avec dédain.

Il soupire et un sourire se forme sur ses lèvres.

- On devenait presque amis pourtant, dit-il en me regardant.

- Je savais pas que vous fréquentiez des bimbos. Et j'allais pas devenir votre amie, on a pas élever les cochons ensemble abruti !

- Ok tu es énervée, mais c'est pas la peine de m'insulter ! Se plaint-il.

Je roule des yeux en riant malgré moi.

- Je vous ai pas insulté. Vous êtes un abruti.

- Espèce de...

- Y a que la vérité qui blesse Charles, me moquais-je.

Il saisit mon poignet, que je m'empresse de libérer. Je le regarde de haut en bas et assénd une bonne gifle à cet idiot.

Oh comment ça fait trop du bien...