E p i l o g u e

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Pdv Chuck
— Allez c'est bon maintenant ! Lâche-moi, dit Ari en me repoussant vers mon côté du lit.

Allez quoi, dis-je en me rapprochant d'elle. Encore 5 minutes.

— Fous-moi la paix espèce d'obsédé, grogne-t-elle.

Steuplait, dis-je en faisant les gros yeux.

J'ai dit non. Et tu ne me toucheras plus pendant 3 mois, capisce ?! Dit-elle en tirant la couverture jusqu'à sa poitrine.

— T'es pas drôle comme meuf, boudais-je.

— Je sais. Et je m'en fous. Espèce d'obsédé sexuel, dit-elle en roulant des yeux.

— Reconnais quand même que la Bass Mobile t'a fait faire plein de tours au septième ciel, dis-je avec un sourire pervers.

— Arrête d'appeler ton... Truc comme ça, se moque-t-elle.

— C'est pas un truc, c'est une personne à part entière, dis-je mettant mes bras derrière ma tête.

— Tout ce que je sais, c'est que tu vas faire un bon moment sans me toucher, dit-elle les yeux rivés sur son téléphone.

— Pas de problème. Tant que c'est toi qui me touche, dis-je avec une voix ténébreuse.

Elle éclate de rire et me lance un coussin.

Ferme ta gueule Bass, dit-elle en s'allongeant à mes côtés.

Je lui embrasse le haut du crâne et caresse ses cheveux.

Tu me touches quand tu veux, lui murmurais-je à l'oreille.

En réponse, elle me pince le téton et je grogne de douleur.

— Sauvage, dit-il en me pinçant la hanche.

— Imbécile.

— Garce.

— Obsédé.

— Sex symbol, dis-je en souriant.

— Malade mental, rit-elle.

— Aphrodisiaque, dis-je en l'embrassant.

— Chuck arrête, dit-elle alors que je lui embrasse le cou.

— Hmm pourquoi ? Dis-je en continuant.

— Parce qu'on doit aller à l'enterrement de ton père, me dit-elle doucement.

— Ouais je sais, dis-je en soupirant.

— Hey, ça va ? Dit-elle posant sa main sur ma joue.

Je... Ouais ? Enfin je sais pas.

— Tu es triste ?

— Non non loin de là. Je ne suis pas triste et ça ne me rend pas non plus heureux, dis-je en soupirant.

Peut-être que j'en ai juste rien à branler.

— Ça te rend... Indifférent ?

— En quelques sortes oui...

— Waouh... Je pensais que ça te rendrait heureux, dit-elle en me regardant. Tu le détestais tellement.

— C'est justement parce que je le détestais que je veux l'oublier. Je veux oublier qu'il a été mon père. Et pour ça, rien de mieux que l'indifférence, dis-je en haussant les épaules.

The Upper East SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant