•𝚂𝚒𝚡𝚝𝚢-𝚜𝚎𝚌𝚘𝚗𝚍 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

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Pdv Chuck
Je me réveille après avoir passé la plus belle nuit de ma vie. Bref j'me suis envoyé en l'air et c'était vraiment... Génial.

Je sors du lit et y laisse Blair, sûrement encore au pays des rêves.

C'est ça d'être une fille de riche et de ne pas avoir de responsabilité.

Je dépose un baiser sur son front et pars me préparer pour cette longue journée de travail.

Aujourd'hui, l'entreprise reçoit des investisseurs et comme Bart me l'a bien fait comprendre, je n'ai pas le droit de merder.
Je bosse donc sur un business plan depuis à peu près une semaine, question d'être sûr de ce que je fais. J'ai déjà présenté mon projet à mon très cher géniteur, et à ma plus grande surprise, il a accepté.

Lui qui critique toujours ce que je fais, pour moi le fait qu'il apprécie mes idées est une petite victoire à mes yeux.

Je sors de la salle de bain quelques minutes plus tard, fin prêt à affronter cette journée.
Je monte dans ma voiture et Stéphane démarre presque aussitôt.

Nous étions censés aller chercher Ari chez elle, comme on en avait discuté, mais elle m'a appelé hier soir en disant que ce n'était pas la peine, qu'elle pouvait se débrouiller, que j'avais pas à me déranger.

J'veux dire mais depuis quand elle se préoccupe du fait que je me dérange ou non ?!

Je suis sûr que ça a un rapport avec notre discussion d'hier. Peut-être que mes conseils et ma franchise ne lui ont pas plu.
Pour une fois que je veux aider quelqu'un... Quelle ingrate cette fille !

C'est en un battement de cils que nous arrivons devant la compagnie, au centre de Manhattan.
Je descends de la voiture et indique à Stéphane que je peux l'appeler à tout moment pour venir me chercher.

Dans le hall, je croise les investisseurs accompagné de mon très cher paternel. Je ne reconnais qu'un seul visage : celui d'Howard Archibald.

- Tiens bonjour Charles ! S'exclame-t-il, sûrement enthousiaste de se faire un paquet de fric aujourd'hui.

- Bonjour Monsieur Archibald, dis-je poliment.

- Bon eh bien, on se revoit en salle de réunion, dit-il tout souriant, en se dirigeant vers l'ascenseur.
Il est suivi de près par d'autres hommes en costard cravate.

Il ne reste plus que Bart et moi. Pourquoi est-ce que je sens qu'il va ENCORE me reprocher quelque chose ?

- Tu es en retard, dit-il avec un regard dénué d'émotion.

Comment ça chuis en retard !? Il a dit 7h30 et il vient à peine d'être 7h30. Donc non vieux con, j'crois que tu t'es trompé de discours. Chuis presque sûr que tu voulais dire : Bravo fils, tu es en avance aujourd'hui. Ça te dirait une augmentation ?

- Ah oui ? Dis-je légèrement agacé

- Sois en salle de réunion dans une demie heure, dit-il en ignorant totalement ma réponse. Il s'en va ensuite vers l'ascenseur.

- Ok vieux con, murmurais-je.

Je pars donc vers mon bureau, en réfléchissant à toutes les manières de tuer son père.

J'espère qu'il y a des livres qui traitent de ce genre de sujets. Genre "Tout sur le patricide".

C'est donc sur ces pensées macabres et meurtrières que j'atteins mon bureau.
Je suis surpris de voir qu'Ariana est déjà là.

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