The Upper East Side

• 𝙽𝚒𝚗𝚎𝚝𝚢-𝚎𝚒𝚐𝚑𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Pdv Chuck
De base, on devait aller à la bijouterie. Mais cette gloutonne d'Ariana a préféré qu'on aille mangé des pâtisseries. Cette fille j'vous jure...
Nous sommes donc dans une pâtisserie, à déguster des spécialités au chocolat.

- Putain ce truc ! Dit Ari la bouche pleine.

- Mange doucement tu veux ? Dis-je en roulant des yeux. Ça te gêne pas de parler la bouche pleine devant moi ?

- Et t'es qui toi ? Dit-elle en s'essuyant la bouche. Même devant mon mec je mangerais pareil.

- Ah ouais ?

- Ouais. Chuis une personne entière. Soit tu acceptes les qualités, mes défauts et ma bizarrerie, soit tu me fous la paix, dit-elle avant de prendre e grandes gorgées de chocolat chaut.

Je la regarde, une main contre la joue, un sourire impossible à gommer sur les lèvres.

- T'es vraiment belle tu sais ? Dis-je.

- Ouais, j'le sais, dit-elle en souriant.

- Mais vraiment malpolie, dis-je en roulant des yeux. On dit merci.

- Oh mais regardez qui parle ! Tu dis merci toi ? Dit-elle d'un ton moqueur.

- Je vois pas le rapport, dit-il en haussant les épaules. T'es toujours avec le plombier ?

- Eh ben... Tu passes très vite du coq à l'âne, dit-elle en soupirant. Oui, je suis toujours avec lui. Même si, comme je te l'ai dis, on s'est disputé.

- Plaque ce gars Ari, dis-je nonchalamment.

- Hein ? Mais pourquoi ?

- Tu veux vraiment que je te donnes des raisons ? D'accord. De un, parce qu'il y a mieux pour toi. De deux, parce que tu ne l'aime pas. De trois, parce que moi je suis là.

- J'ai pas bien compris le troisième point, rit-elle. Tu es là et ?

- Et je te veux Darling.

- ...

Elle me regarde en clignant plusieurs fois des yeux, pas sûre d'avoir bien entendu.

- Est-ce que...

- Oui. Tu as bien entendu.

- Chuck... On en a déjà parlé, dit-elle en souriant tristement. Tu veux pas qu'on reste juste amis ?

- Amis c'est pas assez pour moi. Avec toi, j'en veux toujours plus, dis-je en la regardant dans les yeux.

- Et... Et qu'est-ce qui te fait dire que c'est pas passager ? Demande-t-elle en triturant la gourmette qu'elle a eu poignet.

- Si pour toi, se sentir vivant dès que tu es là est passager, alors oui.  C'est passager, dis-je nonchalamment.

- Chuck... Et si tu le regrettais plus tard ?

- Le regretter ? Ari, je regretterais jamais de t'avoir rencontré. Je regretterais même pas si je sautais sur la table pour t'embrasser, dis-je avec un sourire en coin.

- Monsieur Bass voyons ! Nous sommes en public, se moque-t-elle.

- Je m'en fiche complètement, dis-je sur le même ton qu'elle. En bref, tu vas le quitter ou pas ?

- Chuck... C'est pas si simple que ça... Je peux pas juste le jetter comme ça... Quelles raisons je lui donnerais ?

- Ari, t'as des comptes à rendre personne. Tu n'es pas amoureuse de lui, dommage. Tu peux pas te forcer juste pour le voir heureux... En sachant que tu me fais souffrir, dis-je en soupirant.