The Upper East Side

•𝚂𝚒𝚡𝚝𝚢-𝚎𝚒𝚐𝚑𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Pdv Chuck
J'arrive au bureau avec un grand retard ce matin. De un, mon réveil n'a pas sonné, de deux j'étais épuisé hier soir et de trois... Bah c'est tout.

Il est donc 9h15 lorsque je franchis la porte de mon bureau.
Ariana est assise sur ma chaise, tournoyant dessus, une sucette aussi rouge que son rouge à lèvre dans la bouche et un bouquin en main.

- Vous êtes en retard, dit-elle en levant les yeux vers moi.

- Je fais ce que je veux. C'est moi le patron, dis-je en roulant des yeux. Qu'est-ce que tu fais assise là ?

- Je bouquine, dit-elle en reportant son attention sur son livre. Ça s'appelle les bonnes manières pour les nulles.

- Hein ?

- Je voulais vous l'offrir pour votre anniversaire, sourit-elle, mais je ne sais pas quand vous êtes né. Donc... Dit-elle en me tendant le livre, un sourire narquois plaqué sur les lèvres.

- T'insinues que je suis malpoli ? Dis-je en ricanant.

- Si je vous donne la réponse, vous allez me virez, dit-elle en tournoyant à nouveau sur la chaise.

- Ariana voyons... L'une des principales raisons pour lesquelles je t'apprécie, c'est ta franchise, dis-je avec un sourire mesquin. Allez vas-y.

- Ok, vous êtes malpoli... Mais ne vous inquiétez pas, dit-elle d'un ton solennel, il n'est jamais trop tard.

- Ouais c'est ça. En attendant, bouge tes fesses de ma chaise, dis-je en roulant des yeux.

- Roh c'est bon hein, dit-elle en se levant. Vous avez des trucs à me faire faire ? Dit-elle.

- Ouais... Mais je suis sûre que tu n'accepterai pas, dis-je avec un sourire pervers.

Elle roule simplement des yeux et continue de me fixer, attendant sûrement un ordre de ma part.

- Hmmm... Un café. J'ai pas eu le temps de prendre un café. Donc tu vas m'en amener un, did-je en m'asseyant nonchalamment sur ma chaise.

- Comme vous voudrez Majesté, dit-elle sarcastique.

Elle se retourne et je peux admirer son magnifique derrière délicieusement moulé dans sa robe rouge.

Joli le c... Excusez-moi, j'm'égare...

- Enfin tu remets des robes, dis-je d'un ton moqueur.

- J'aimerai tellement vous envoyer rencontrer votre père biologique, dit-elle en s'avançant vers la porte.

- Hein ?

- Le Diable, dit-elle en sortant.

Cette fille décidément...

...

Elle revient 10 minutes plus tard avec mon café fumant en main. Et sa sucette toujours coincée dans sa bouche.

- Voilà. Mission accomplie, dit-elle en déposant la tasse sur mon bureau.

- Tu l'as goûté ? Tu sais, tu m'emmènes des cafés toujours trop sucré, dis-je en regardant la tasse.

- Non je ne l'ai pas goûté. Et je ne compte pas le faire. Je suis secrétaire pas goûteuse, dit-elle en me regardant.

- Ok d'accord, dis-je en me saisissant de la tasse. Je lève les yeux vers elle et bois une gorgée du contenu de cette dernière.

Parfait... Ni trop sucré, ni trop... Pas sucré... Parfait quoi.