• 𝙷𝚞𝚗𝚍𝚛𝚎𝚍 𝚊𝚗𝚍 𝚜𝚒𝚡𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

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Pdv Ariana

— Tu vois ? C'est cool les origamis ! Me dit Ali en souriant.

Je lui renvoie un sourire forcé pour lui faire plaisir. Ça fait 3 jours qu'elle ne va pas au boulot juste pour rester s'occuper de moi.
Malgré le fait que je lui ai dit que je vais bien, elle est toujours là à me coller comme une mère poule.

— Ali, tu peux aller au boulot. Tu vas te faire virer si...

— J'ai démissionné, dit-il en souriant.

— Tu as... Tu as quoi ?! Sérieux ?

M'ouais, dit-elle en finissant son oiseau en papier.

— Et je peux savoir pourquoi ? Dis-je énervée.

— Je ne supportais plus de travailler avec Tyler. Il passait son temps à t'insulter lorsqu'il parlait avec les autres. Il t'a traité de salope et là... Là c'en était trop pour moi.

— ...

— Je me suis dit que si je restais... Je le tuerai probablement. Alors j'ai posé ma démission. Vaut mieux avoir une sœur au chômage qu'une sœur en taule. T'es pas d'accord ? Dit-elle en riant.

— Maintenant on est toutes les deux au chômage, dis-je en me frappant le front.

— Eh mais c'est pas grave mon p'tit bulldog, dit-elle en m'ébouriffant les cheveux. J'ai déposé mon CV dans quelques galeries, on verra ce que ça donnera. En plus, ta sœur est hyper doué non ?

— Folle aussi, raillais-je.

Au pire, on peut vivre aux crochets d'Aaron, dit-elle en faisant mine de réfléchir.

— Tu penses que sa copine accepterait que ses sœurs bouffent son salaire ? Pouffais-je.

— On lui demandera pas son avis. Aaron c'est notre frère. Elle, c'est juste une pouffe dont il finira par se lasser, dit Ali en roulant des yeux.

— Pas faux...

— En parlant d'Aaron, il est courant pour Vin et toi ?

— Ouais, dis-je en soupirant. Je lui ai dis hier.

— Et alors ?

— Il a éclaté de rire en disant que les femmes étaient des serpents, dis-je un petit sourire aux lèvres.

— Sa pouffe est un serpent, dit Ari en riant.

— Après il m'a dit que ça irait et qu'il venait le mois prochain. Avec sa meuf.

— Noon ? Pourquoi il veut ramener sa pétasse chez nous ? Dit Ali.

— J'en sais foutrement rien, dis-je en allant chercher à manger dans la cuisine.

— Au fait, faut qu'on s'organise pour le loyer. La proprio était là ce matin, dit-elle alors que je reviens dans le salon.

— T'inquiète je lui ai déjà fait un virement, dis-je en mangeant une pomme.

— T'étais pas fauchée toi ? Dit-elle en haussant un sourcil.

— Pas fauchée connasse. Au chômage, dis-je en roulant des yeux. Ça s'appelle des économies ma grande.

Gna gna gna, dit-elle en roulant des yeux.

— Et ouais ! C'est pas tout le monde qui utilise son fric pour aller en boîte à SoHo, dis-je en riant.

The Upper East SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant