•𝚂𝚎𝚟𝚎𝚗𝚝𝚢-𝚜𝚎𝚌𝚘𝚗𝚍 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

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Pdv Ariana
Déjà qu'il m'a raccroché au nez hier, il ne compte pas venir à la réunion de ce matin.
Je suis sûre qu'il se passe quelque chose... Et au vu de son comportement, ce n'est rien de bon.

Dans tous les cas, je vais chez lui. Je dois savoir ce qu'il se passe dans sa tête de bipolaire.

...

- Gardez la monnaie, dis-je au chauffeur du taxi.

Il hoche la tête, me sourit et me souhaite une bonne journée.

Tsss... Il aurait pas fait ça si il avait pas eu de pourboire... Comme quoi l'argent définit l'humeur d'une personne.

Je pénètre dans l'Empire Hôtel et j'avoue que comme les deux premières fois où je suis venue, cet endroit m'impressionne.
Je passe à la réception et la réceptionniste me gratifie d'un sourire chaleureux.

La réceptionniste de la BC devrait en prendre de la graine...

- Bonjour Mademoiselle. En quoi puis-je vous aider ?

- Euh... Je voudrais savoir si Charles Bass est là, dis-je avec un petit sourire.

- Oui. Monsieur Bass n'est pas allé travailler aujourd'hui. A qui ais-je l'honneur ?

- Ariana Lee. Lee avec deux e, précisais-je.

- Papier d'identité ?

Je lui tends ma carte d'identité. Elle la regarde puis me regarde et sourit.

- Je dois appeler Monsieur Bass... Pour l'avertir de votre présence, dit-elle en se saisissant du fixe posé sur la table.

- Ah... C'est vraiment obligé ça ?

- Oui... Pour éviter les mauvaises surprises.

J'hoche simplement la tête.

- Allô ? Bonjour Monsieur Bass. Oui, il y a une demoiselle qui souhaiterait vous voir.

Elle me regarde et esquisse un petit sourire.

- Mademoiselle Ariana... Oh d'accord. Merci bonne journée à vous et....

Il a raccroché... Je suis sûre qu'il a raccroché. P'tit salaud malpoli...

- Monsieur Bass vous donne sa permission pour monter, m'indique-t-elle.

- Merci. Bonne journée à vous, dis-je en lui souriant et en me dirigeant vers l'ascenseur.

J'entre dans la cabine et appuie sur le bouton 12 et patiente.
La cabine bouge légèrement ce qui manque de me faire tomber.

...

Le ding de l'ascenseur retentit et je sors de l'ascenseur.

Devant moi se tient un long couloir me menant à une porte blanche.

Je donne deux coups et attends patiemment que l'on vienne m'ouvrir.

La porte s'ouvre quelques instants plus tard sur Chuk, en peignoir, le visage neutre et impassible.

- Entre, dit-il simplement en se redirigeant vers le salon.

- Ok, dis-je en le suivant de près.

Je prends soin de refermer la porte derrière moi.
Il était déjà affalé sur l'un des canapés du salon lorsque j'y pénétre.

- Vous... Vous êtes sûr d'aller bien ? Dis-je en le dévisageant.

The Upper East SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant