The Upper East Side

•𝚃𝚑𝚒𝚛𝚝𝚢-𝚝𝚑𝚒𝚛𝚍 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Pdv Chuck
Vu qu'Ariana a accepté de m'accompagner demain, je suis assuré que je ne serais pas seul.

Je la regarde s'étirer sur le canapé.

Non mais elle prend vraiment ses aises celle-là. Heureusement que je suis un patron indulgent.

Elle finit par s'apercevoir que je la regarde et hausse un sourcil.

- J'vous dérange peut-être ? Dit-elle avec un sourire narquois.

- Absolument pas. J'adore voir tes lèvres bouger quand tu parles, dis-je de manière mielleuse.

Elle réprime un frisson et roule des yeux.

- J'vais faire comme si j'avais rien entendu, dit-elle en se levant. Vous avez pas un truc à me faire faire ? Demande-t-elle en s'avançant vers mon bureau.

- Si tu savais ce que je voulais te faire faire, dis-je avec une lueur lubrique dans le regard.

- Pitié Bass, arrêtez ça ne vous rend pas sexy tous ces regards, se moque-t-elle. Et je parlais de travail.

- C'est aussi une forme de travail, dis-je en la regardant intensément.

- Ok je laisse tomber. Vous êtes irrécupérable, dit-elle en se retournant.

- Ça te dirait d'aller manger ? Demandais-je en me levant.

- Désolée, j'ai déjà mangé, dit-elle simplement.

- Alors... Allons faire du shopping ? Peut-être qu'on pourra te trouver une robe pour demain, proposais-je.

- Je vous ai dit que j'ai déjà une robe, répondit-elle légèrement agacée.

Tout doux ma grande, j'essaie juste d'être gentil.

- C'est juste que...

- Vous pensez que mes robes sont trop bas de gamme ? Demande-t-elle en fronçant les sourcils.

- Bien sûr que non idiote ! Je me disais que ce que t'as dans ta garde-robe est trop.... Sexy pour la soirée.

Son regard se radoucit et devient vite amusé.

- Si je comprends bien, vous pensez que j'ai des fringues de putes ? Se moque-t-elle.

- Mais non voyons ! C'est juste que... Tu sais quoi ? Si on continue d'épiloguer, il finira par faire nuit. Prends tes affaires et on y va ! Dis-je sur un ton autoritaire.

Elle relève les sourcils l'air étonné, puis se rapproche de moi, avec sa démarche féline et un sourire scotché aux lèvres.

- Tant que c'est vous qui payez, dit-elle en se dirigeant vers la sortie.

Je prends ma veste et la suis jusqu'au parking.

- Il n'est pas là Samuel ? Demande-t-elle.

- Et qui est Samuel, dis-moi ? Demandais-je en lui ouvrant la portière de ma Cadillac.

- Vous savez, votre chauffeur, dit-elle en s'asseyant.

Je ris d'un rire léger et pénètre dans la voiture.

- T'as vraiment une mauvaise mémoire toi ! Il s'appelle Stéphane, pas Samuel, me moquais-je.

- Stéphane, Samuel, c'est la même chose, dit-elle agacée.

- Donc Ariana et Annita c'est la même chose ? Me moquais-je.

- Allons-y, plus tôt on aura commencer, plus tôt on aura fini, soupire-t-elle.