The Upper East Side

• 𝙽𝚒𝚗𝚎𝚝𝚢-𝚜𝚎𝚟𝚎𝚗𝚝𝚑 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

Pdv Ariana
Vin et moi ne nous somme pas parlé depuis hier. Il a passé toute sa journée à la maison, mais m'a royalement ignorée. À chaque fois que je suis allé vers lui, il m'a envoyé boulé.
Alors j'ai fait comme Ali dit toujours : je suis une reine, je ne supplie pas.

S'il se veut se murer dans son silence et sa colère, tant pis pour lui. Il peut même choper un ulcère, j'm'en balec.
Ok j'dis que je m'en fous, mais ça me met grave de mauvaise humeur. Imaginez, c'est la Saint-Valentin aujourd'hui et celui qui est supposé être mon petit ami ne m'adresse même pas la parole. Franchement, ça fait pitié.

Quand j'entre dans le bureau de Chuck, je le trouve aussi à son bureau, le nez dans ses documents.
Il lève les yeux vers moi en entendant la porte se fermer et m'envoie un petit sourire trop craquant qui veut clairement dire tu m'as manqué.

Putain ce que j'aime ce sourire.
En plus il est rare donc...

- Bonjour toi, dit-il.

- Salut, marmonnais-je en déposant mon sac sur le canapé.

Il me regarde, les sourcils froncés, l'air de se demander ce qui ne va pas.

- Viens par là, dit-il.

Je soupire et m'approche du bureau. Je suis debout, face à lui qui est assis.

- Ça ne va pas ? Demande-t-il en se levant.

- Quelqu'un m'a fait chier... Mais ça va, dis-je en soupirant.

- Je peux savoir qui ? Dit-il en se plaçant en face de moi, adossé contre le bureau. Laisse-moi deviner... Le plombier ?

- Il s'appelle Vin.

- Je sais, dit-il. Alors, qu'est-ce qu'il a fait ?

- Il m'a crié dessus... Et il m'a même pas laissé m'expliquer en plus, me plaignis-je.

- Sans raison ?! Il est fou ou quoi ? S'étonne Chuck.

- Si... Y a une raison quoi... Dis-je en soupirant.

Il pose sa main sur ma hanche et m'attire légèrement vers lui.

- Raconte-moi tout Darling.

Putain je déteste quand il m'apparaît comme ça... Je perds tout mes moyens !!!

- Eh ben... Hier, j'étais dans ma chambre et...

- Il t'a surpris avec Paulo le vibro ? Pouffe-t-il.

- Putain Chuck je te déteste ! Dis-je en lui tapant le bras.

Il resserre son emprise et pince légèrement ma hanche.

- Aïe, couinais-je.

- Tiens-toi tranquille sauvageonne, se moque-t-il.

- Je te parle d'un truc sérieux et tu trouves le moyen de te moquer ! M'énervais-je. En plus je suis pas une sauvageonne !

Il rigole et vient déposer un baiser sur ma joue.

- Pardon Darling. Je suis désolé de m'être moqué de toi, dit-il en me regardant.

- Je... Tu... Tu es pardonné, dis-je en sentant mes joues chauffer.

- Si vite ? S'étonne-t-il. Tu me demandes toujours des services normalement... Ou de l'argent.

- Eh ben... Je ne suis pas la femme vénale que tu crois, plaisantais-je.