Histoire d'une vie.

I've been trying.

                                             POINT DE VUE CHARLES .
—-
  ( au cas où vous vous êtes pas rendus compte, Charles est celui qui a causé l'accident. Il est l'inconnu du chapitre précédent)

—-

       Le lendemain, comme prévu, je suis passé à l'hôpital voir la femme d'hier, celle que j'avais déposée aux urgences. A ma grande surprise, il y'avait des gens avec elle. Un monsieur avec deux jeunes filles et un garçon, sûrement sa famille.

Je respire un grand coup et je m'approche du monsieur, probablement leur père.

Charles : Bonjour.

Le monsieur : Bonjour, vous êtes ?

Charles : Je m'appelle Charles et malheureusement, c'est moi qui ai heurté la voiture de votre femme et causé ce regrettable accident.

   Celle qui avait l'air plus jeune des filles s'approche et pose son regard énervé sur moi. Dès qu'elle entends ce que j'ai dit, elle se braque et fronce les sourcils.

Charles : J'étais au téléphone avec mon épouse quand, par manque d'attention, j'ai cogné sa voiture. Je suis vraiment désolé.

Le monsieur : C'était un accident. Au fait je m'appelle Joseph et voici mes enfants.

La fille : Vous n'aviez qu'à faire plus attention. Votre femme, ne pouvait elle pas attendre ? Tout ceci êtes de votre faute, si ...

Le monsieur : Ça suffit Jany!

   Son père l'interromps.

Le monsieur : Je suis vraiment désolé pour son comportement. Elle est encore sous le choc.

Charles : Ne vous inquiétez pas, elle n'a pas tort. Et sachez que je ferais tout ce qui est en mon possible pour le faire pardonner.

Le monsieur : Et est-ce vous qui avez réglé la facture ? On m'a dit qu'elle avait déjà été prise en charge.

Charles: Effectivement, c'est moi. C'était là moindre des choses à faire. Je venais prendre de ses nouvelles, veuillez m'excuse je vais de ce pas voir le médecin.

                                    POINT DE VUE JANY .
Quand j'ai vu le monsieur qui a cogné maman, j'ai tellement été vénère sur le moment. La douleur que j'accumulai depuis un bon bout de temps s'est transformée en rage et je lui ai hurlé dessus. Je ne m'en veux pas d'avoir déversé ma colère sur lui mais Marlène m'a fait comprendre que ce n'est pas en criant que tout va s'effacer donc je me suis calmée. Et je me suis aussi rendue compte qu'il avait vraiment l'air désolé.

Mon père m'annonce qu'on doit rentrer se reposer car y'a école demain. Quand on rentre, les voisins nous rendent visite. Quelle bonne surprise ! Notez le sarcasme. Après tout c'est ce que l'on fait entre voisins, on se serre les coudes.

  .... Et Jason ne m'adresse même pas un regard. WoW! On en est arrivé là !

Et puis qu'il aille se faire foutre.

La soirée passe vite et j'ai l'impression que tout coule. Je veux dire ... je sais pas si ça vous est déjà arrivé que plein de choses se passent autour de vous mais vous êtes par rapport à rien. C'est exactement ce qui m'arrive. Et pourvu que ça dure.

Je me lève le lendemain avec un peu de fièvre, mais je m'en vais quand même à l'école. Avec tout le retard que j'ai, j'aurais pas pu manquer. Et j'ai pas envie que quelqu'un me cherche car je suis d'humeur massacrante.