I say « what u wanna be ?», she said « alive ».

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Je me réveille dans une salle... ah encore l'infirmerie. Je me redresse et la première personne que je vois à mon chevet c'est Lucas. Nom de dieu! Ça va pas continuer. Quand je le vois je le mets à hurler à pleins poumons. L'infirmière accoure.

L'infirmière : Tout va bien madame.

Jany : Non! Tout ne vas pas bien. Je ne veux pas être dans la même pièce que cet homme. Il est dangereux.

Elle me regarde étonnée. Et Lucas aussi me regarde, énervé ou dirais-je très en colère. Déjà que ma scène nous a fait rater notre vol et j'attire encore plus d'attention.

Voyant qu'elle ne réagit pas. Je hurle encore plus. Et elle se tourne vers Lucas plus ou moins obligée.

Lucas : N'y pensez même pas.

L'infirmière : Monsieur je n'ai pas le choix. Je vais devoir vous demander de sortir. J'en suis navrée.

Il ne bouge pas d'un poil.

L'infirmière : Monsieur ?

Lucas : J'entends que dalle. Et je ne bougerais pas d'ici. Je ne vais surtout pas la laisser seule.

L'infirmière : Monsieur vous devez vous en aller. Ne vous inquiétez pas.

Elle tente un geste de réconfort et mets sa main sur son bras. Il la tape violemment.

Lucas : Bas les pattes espèce de psychopathe. Je ne vous laisse pas seule avec elle. Fin de l'histoire.

Elle est dépassée. La c'en est trop pour elle. Elle a sûrement l'impression d'avoir affaire à deux détraqués.

L'infirmière : Vous m'en voyez navrée mais je vais devoir appeler la sécurité. SECUR-

Elle n'a même pas fini de parler qu'elle reçoit un tabouret sur la figure. C'est Lucas. Il a perdu son sang froid et s'est mis à la frapper. Elle criait de douleur mais lui ne s'arrêtait pas. J'ai voulu me lever malgré ma douleur au dos mais il m'a lancé un de ces regards. Et je me suis dit mieux je reste à ma place j'en sais quelque chose.
Et quelque part j'en voulais à cette femme de pas m'avoir cru au début, maintenant elle le constate amèrement. Bienfait ça l'apprendra à traiter une fille normale comme une folle.

Comme je le pensais un mec de la sécurité a rappliqué, il a eu du mal à retenir Lucas donc ses collègues sont venus en renfort. Lucas était là il se débattait tel un diable. Il donnait un coup de pied par ci, un coup de poing par là. Les agents ont eu du mal à le mettre hors d'état de nuire. La femme apeurée était allée se réfugier dans un coin et pleurait.

.....

Ils en ont mis du temps mais la police est arrivée sur les lieux un quart d'heure plus tard. Ils sont venus me voir et je leur ai raconté toute l'histoire. Je leur ai dit que je ne m'appelle pas Pénélope Mai, plutôt Janelle. Et tout le mal que Lucas m'a fait.

Le policier en face de moi a passé quelques coups de fil et il a découvert que j'avais raison. J'avais été porté disparue depuis un bon bout de temps déjà. Je suis restée avec lui à l'infirmerie et un autre est allé menotter Lucas.

Le commissariat où la plainte avait été déposé à envoyé l'inspecteur en charge de mon cas. Il est venu me chercher. Et en sortant de l'aéroport, j'ai vu Lucas qui se débattait avec deux policiers, malgré les menottes. Dès qu'il m'a vu, il est encore devenu plus agressif et il hurlait tout en me regardant droit dans les yeux.

Lucas : Je t'aime Jany. Je t'aurais je te le promets ! Tu ne perds rien pour attendre ! Tu vas me le payer espèce de pute!

Ce qu'il disait n'avait pas de sens , mais des frissons me parcourent le corps quand j'entends ses menaces. Et je détourne le regard et je me dépêche de sortir en vitesse. L'inspecteur mets sa main sur mes épaules et m'accompagne tout en me consolant tandis que je pleure tout mon chagrin.

Histoire d'une vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant