Quelques jours plus tard.Marlène : Je t'en supplie, Jany fait ça pour moi.
Je regarde Marlène stoïque, sidérée par ce qu'elle me demande de faire. On parle bien de la même personne ?
Jany : Nope c'est pas possible. Rien à faire.
Marlène : Tu vas pas me laisser y aller toute seule quand même ? Je croyais qu'on s'aidait entre sœurs.
Jany : Biensur qu'on s'aide. Mais là je peux rien y faire. Je n'ai aucune envie d'aller à sa fête
Marlène : Et tu préfères m'abandonner de cette manière ?
Jany : Tu te rappelle pas ce qui m'était arrivé a ma dernière fête ? Ou tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ?
Marlène : Pour ça, ne t'inquiète pas, c'est Lucas rien ne va t'arriver.
Jany : Raison de plus pour ne pas y aller. Tu te rappelle pas aussi de ce qu'il m'a fait?
Marlène : Ok ... mais tu l'as cherché aussi. Tu n'avais qu'à pas répondre de cette manière.
Jany : Je pensais que t'étais de mon côté...
Marlène : Mais je suis de ton côté. S'il te plaît ne me fais pas ça.
Jany : Si je viens à cette fête , Noam m'accompagne. C'est ma dernière offre, à prendre ou à laisser.
Elle saute de joie et viens me faire un gros câlin.
Marlène : T'es la meilleure.
Jany : Je sais, je sais.
Marlène était excitée comme une puce et ne tenais plus en place. Moi, par contre, j'étais sceptique. Je voulais partir, surtout que Noam était pas sur de venir.
Le jour arrive enfin, au grand bonheur de Marlène. J'enfile la robe qu'on a achetée hier au Centre commercial (⬆️média), et nous allons chez Lucas.
Jany : Je la sens pas du tout cette histoire. Le quartier est flippant, raison de plus pour faire demi tour.
Marlène : Du calme, je vais commencer à croire qu'il te faut de l'aide. Tu deviens parano.
Nous arrivons enfin. La maison n'est pas si grande et pas du tout remplie comme je l'espérais. Du trottoir, on entends la musique qui tonne fort. Marlène passe devant, je la suis et quand elle ouvre la porte ça pue l'alcool.
La plupart des personnes sont des gars, ils sont exactement neuf ( et oui, j'ai compté ). Il y'a aussi deux autres filles qui nous regardent mal. Elles ont pas l'air habillées du tout, parce que l'on voit absolument tout. Et moi qui étais mal alaise avec ma robe, ce n'est vraiment rien comparé à ce que je vois. Il y'a beaucoup de fumée, des gens qui fument des joints et des vapoteuses et y'a aussi des lignes que certains suiffent. Y'a beaucoup mais alors beaucoup d'alcool et de chicha.
Mais où ai-je atterri? Je regarde Marlène en mode « où est-ce que tu m'as amené ?» et elle me regarde aussi, surprise. Elle ne s'attendait sûrement pas à ça. Je lui fais un signe pour qu'on fasse demi tour avant que Lucas nous voie ... parce que je la sens vraiment pas cette fête.
Quand on s'apprête à sortir en douce, j'entends la voix de Lucas.
Lucas : Hey, les filles! Mais vous comptez aller ou comme ça? Venez nous rejoindre.
Il sort d'un coin et viens doucement refermer la porte que Marlène venait s'ouvrir pour qu'on sorte. Il est torse nu et n'a pas l'air dans son état normal. En plus il empeste l'alcool. Génial.
Marlène et moi allons nous asseoir sur un des canapés veillant bien à ne regarder personne dans les yeux.Ça commence bien ... rappelez-moi pourquoi j'ai accepté de venir déjà ?
Tout à coup les gars qui étaient en train de fumer se tournent et nous regardent pendant longtemps. Ça m'énerve de plus en plus donc j'attrape la main de Marlène et la tire.
Jany : Ça suffit, on se barre.
- Mais où croyez vous aller comme ça, les filles ? Vous venez à peine d'arriver. Nous dit un type qui nous empêche de passer .
Jany : On rentre chez nous, donc s'il te plaît laisse nous passer.
- Et pourquoi est-ce que je ferais ça ?
Marlène : Parce que tu tiens à ta vie, espèce de taré!
Mais pourquoi elle avait dit ça. Elle le bouscule et on avance jusqu'à ce qu'il revienne à la charge. Il tire brusquement Marlène derrière et lui assène une gifle monumentale. Je le sais parce qu'elle perds l'équilibre et se trouve assise au sol. Il lui attrape le cou et lui dit.
- Ne refais plus jamais ça, compris?
Elle a l'air complètement sonnée et ne répond pas. Elle tiens sa joue pendant que moi je reste sur place, dépassée par ce qui viens de se passer.
Il l'empoignant et lui serre encore plus le cou. Je m'avance, mais un seul regard noir de sa part me cloue sur place et je regarde la scène impuissante.
- Compris?
Marlène : Oui ... oui
- Très bien. Maintenant, suis moi.
Marlène : Pardon!
- Tu m'as très bien entendue et dépêche toi. Je n'ai pas envie de me répéter sinon ça risque de mal se terminer pour toi.
Marlène me regarde et je sens qu'elle tremble de frayeur. Je cherche Lucas des yeux dans l'intention qu'il nous sorte de cette merde en parlant à ses copains. Il sort du même coin de toute à l'heure et nous regarde, les yeux pleins de malice.
Oh Non!
Le bâtard!
Ça sens pas bon pour nous.
Marlène : Lucas je t'en supplie, demande à tes amis de nous laisser partir. Les parents vont s'inquiéter, tu connais papa , il ...
Lucas : Ferme la connasse!
Je rêve. On nage en plein délire là !
Marlène me regarde , aussi surprise que moi au moment où Lucas prononce ces mots. Nous sommes dans la merde. Elle ne s'est pas rendue compte que Lucas est de mèche avec ces gars ...
Ou c'est peut-être lui qui a organisé tout ça.
Je me mets a transpirer à grosses gouttes tandis que Lucas s'approche doucement de moi et se mets à me caresser la joue.
Lucas : Vous ne vous dites pas qu'on va laisser deux belles jeunes filles s'en aller quand même ?
Des larmes coulent le long de ma joue quand j'appréhende la suite ...
Putain! Dans quoi on s'est mit?
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Voilà un autre chapitre... en espérant qu'il vous plaise. On tire bientôt vers la fin et pour être honnête j'ai hâte de la terminer ...
Bref.
N'oubliez pas de voter et commenter, c'est très encourageant. Sur ce, le prochain chapitre dans bientôt.
Jeanne_yv.
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Histoire d'une vie.
Genç KurguJany était une fille très calme, posée... Jusqu'au jour où elle a déménagé avec sa famille dans une autre ville. Elle est pourtant restée dans la même école. Mais sa vie a complètement changée. Jany va t' Elle s' en sortir? Vous voulez connaîtr...