This shit is gettin' ugly.

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J'ai mal partout. Mais ou suis-je ? Ma dernière image c'est Lucas qui me ...

Lucas! Cet enflure !

Il a piégé Marlène et moi avec. Je me lève pour voir ce qu'il y'a autour de moi mais mon corps me fait toujours mal, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Je me redresse histoire d'observer un peu autour.

C'est une chambre sale qui pue le renfermé. Les murs sont pleins de crasse et la peinture a du moisi par endroit. Le sol fait de parquet est plein de poussière, au milieu de la pièce se trouve un matelas posé a même le sol recouvert d'un drap usé et rafistolé de partout. A droite, il y'a une armoire en bois recouverte de poussière elle aussi ... et c'est tout. Même pas une fenêtre, juste une ampoule qui éclairait faiblement la pièce et des escaliers... ce qui voulait dire que je me trouvais dans un sous-sol, la porte se trouvait juste à la fin des escaliers et je l'imaginais fermée à clé.

J'avais hyper peur et je me fesais un sang d'encre pour ma sœur. L'avait on libéré ? Que lui avaient-ils fait subir? Et mon père ? Et ma mère s'était elle réveillée ? Et David ?

Tandis que je me posais toutes ces questions, je maudissais intérieurement Lucas et je lui en voulais. Je me demandai sérieusement où maman était allée le chercher .

Péniblement, je me lève et je marche doucement vers les escaliers et j'arrive à la porte quand elle s'ouvre soudainement sur lui. Lucas. Il est là placé devant moi avec le même sourire sadique et un tabouret à main. D'instinct , je recule et oubliant qu'il y avait des marches, je tombe et me retrouve à la case départ.

Il s'approche doucement de moi et d'une douceur étonnante, me relève et me demande si je me suis fait mal. Du coup, je sais pas quoi répondre et je me défait brusquement de lui en retirant ma main et m'éloignant le plus possible de lui. De la colère se lit sur son visage et il m'approche encore. Je recule et il s'énerve et se mets à hurler.

C'est reparti.

Lucas : Mais pourquoi t'es toujours comme ça ? Pourquoi tu me repousses toujours ? Suis-je si répugnant que ça ?

Je ne dis rien, et je le regarde, effrayée.

Lucas : Réponds moi! Suis-je si répugnant que ça ? Pour que tu me fuis comme la peste?

Jany : N ... non .

Il essaie encore de s'approcher mais je recule instantanément . Je sais pas ce qui me prends , je sais que ça le mets hors de lui mais je ne peux pas ne pas fuir, une force me pousse à reculer à chaque fois qu'il m'approche. C'est peut-être ......... l'instinct de survie. Parce que Dieu seul sait que ma survie est en danger avec cet homme près de moi.

   Furax comme jamais, il saisit le tabouret et me frappe avec. Je me couvre le visage et tous ses coups atterrissent plus ou moins sur mon dos. Il continue à abattre le tabouret violemment sur moi. Je me retiens de pleurer car ça fait un mal de chien de se faire tabasser de cette manière. Quelques secondes après, la douleur est trop intense pour moi donc je prends le risque de retirer mes mains de mon visage et je le regarde dans les yeux tout en l' implorant.

Jany : Je t'en supplie ... arrête.

     Et tout à coup, il s'arrête et se baisse pour regarder les dégâts. Comme je disais tantôt  ..... bipolaire. Un temps il est tellement énervé qu'il me bats et la minute d'après il est donc et se préoccupe de  mon état. Je n'aurais vraiment pas pu tomber mieux.

Lucas : Ohlala. Je suis vraiment désolé chérie. Mais tout ceci est de ta faute. Tu me pousse toujours à bout et je suis toujours obligé de te faire du mal.

Je le regarde sans rien dire pendant qu'il me touche et m'inspecte de partout. Je prends sur moi pour ne pas m'éloigner de lui ... et je me retiens de hurler parce que j'ai toujours hyper mal.

Lucas : J'espère que tu n'auras pas de bleus, sinon ça va vraiment pas me plaire.

T'avais qu'à pas me battre comme une merde, pensais je. Il fait des allers retours entre la folie et le délire lui! Il sort quelque chose de sa poche et je vois que c'est mon portable.

Lucas : J'ai eu le temps de fouiller un peu ton portable.

Wtf comment il a fait pour connaître mon code... ah sûrement quand j'étais dans les pommes il l'a déverrouillé avec mon visage. Pfff.

Lucas : T'as des appels de ton père et de David. Des messages de ... Noam? Hmm? C'est à cause de ce garçon que tu me repousse?

Jany :

Lucas : Réponds !

Jany : Non.

Lucas : Et pourquoi il t'appelle chérie ? Pourquoi tu l'appelle bae ? Tu sors avec c'est ça ? Et ne t'avises pas de me mentir.

Jany : Oui.

Lucas : Mais pourquoi tu me fais ça Jany?

Il se lève et se mets à donner des coups de pieds au mur. Ensuite il me regarde et me pointe du doigt en criant.

Lucas : Dis moi la vérité. Tu l'aimes?

Jany : Non.

Comprenez que ma vie est peut-être en jeu.

Lucas : Et l'autre là Jason. C'est lui que tu aimes hein?

Jany : Non plus.

Lucas : C'est pas ce que Marlène m'a dit en tout cas. Donc je te poses la question une dernière fois et gare à toi. Est ce que tu l'aimes ce Jason?

Jany : Non c'est que de l'attirance physique crois moi.

Lucas : Je suis bien plus beau que lui n'est ce pas?

Jany : Évidemment.

Lucas : J'espère que tu ne me le dis pas car c'est ce que je veux entendre. Tu le pense vraiment ?

Bien sûr que non. Andouille.

Jany : Oui je le pense vraiment.

Lucas : De toutes façons ça n'a plus beaucoup d'importance car tu es rien qu'à moi  et je suis à toi jusqu'à à la mort. Donc tu vas oublier tous ces jeunots qui te courent après. Compris?

Jany : Hmm hmm.

Lucas : Je vais même te faciliter la tâche.

Je le vois manipuler mon téléphone pendant un bon bout de temps. Mais qu'est ce qu'il fait? Ensuite il saisit un marteau et le brise en morceau. Oh non. J'ai envie de pleurer. Il continue de frapper mon téléphone comme un demeuré jusqu'à ce qu'il soit irrécupérable. Et il casse ma carte SIM aussi. Je rêve.

Après, il se redresse l'air satisfait et s'en va. Quelques secondes plus tard, il revient avec un bol et des vêtements sur son épaule.

Lucas : Tiens mange ça.

   Il me tends le bol de lait et des céréales. J'ai pensé à ne pas manger, faire la grève de la faim jusqu'à ce qu'il me laisse rentrer chez moi ...mais le connaissant ça n'aurait pas marché et je n'ai aucune envie de crever de famine.

Il lance les vêtements sur le lit et viens me faire une bise sur le front. Mais d'où il se permet de faire ça lui!

Lucas : Tu as un quart d'heure pour te changer et enfiler ça. On bouge.

Je regarde les vêtements. C'est un t-shirt noir et un jogging gris. Je m'habille en me demandant ce qui va m'arriver.

Je n'aurais jamais imaginé que Lucas qui est censé être mon prof allait me séquestrer parce que soit disant il est amoureux de moi.

Quand je vous dis que ma vie est M.e.r.d.i.q.u.e.

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                                 Jeanne_yv.

Histoire d'une vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant