CHAPITRE - 4

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PDV KATSUKI -

Le passé refait toujours surface..

Aussi bien pour apporter
du bonheur que pour nuire.

Ça fait des semaines qu'il tourne en boucle dans ma tête.

Ces blessures, pourquoi ? Bordel ça me hante. Pourquoi ce putain de bon à rien est constamment dans mes pensées. La technique qu'il a faite, je l'ai jamais faite, encore moins pratiqué par des jeunes comme nous.

Seulement les plus entraînaient la connaissent, alors pourquoi il sait la faire ?

Sans parler d'aujourd'hui ?

C'est quoi cet entraînement ? J'étais avec tête d'orties, mais on a tous les deux bloqué quand il a enchaîné ces trucs de malade.

Alors oui, le mec que j'ai surnommé est celui qui me suivait depuis le début de cette foutue rentré, il n'est pas si bête finalement et vu sa carrure, je le préfère à mes cotées qu'en ennemi.

Première fois d'ailleurs que je laisse quelqu'un me coller autant aux basques.

Bon, maintenant on revient sur le buisson qui se révèle pas si peureux que ça.

Il est putain de maigrichon, comment arrive-t-il a soulevé tout ça !?

Il faut que j'aille le voir, j'en dors presque plus la nuit tellement ça me bouffe.

Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, ce regard qu'il m'a lancé.

J'ai ressenti un frisson, je veux savoir.

J'ai l'impression de le connaître, ces yeux me font penser à quelqu'un mais c'est pas les mêmes

C'est yeux était si vert, c'était comme s'il avait la haine, mais je voyais de la tristesse, il m'a littéralement transpercé.

Ce même regard, il l'a fait au gars qu'il voulait le taper, cette même lueur, cette même rage.

Et j'avais pas peur, c'est pas normal, je devrais m'en battre les couilles, mais je bloque. Je veux savoir.

Soudain j'entends des pas, rentrant dans la chambre puis ressortant.

Au bout de 20 minutes, que j'entends de nouveau et la porte se referme.

Aller, quand il faut y aller, il faut, finalement je me lève, allant toquer à la sienne.

Les bruits de pas ne tardent pas à me parvenir, après quelques minutes de silence, puis il ouvre.

Il pose son regard sur moi et écarquille les yeux, précipitamment il ferme la porte, que je bloque avec mon pied.

Il se mord la lèvre, et se résigne à me laisser rentrer.

C'est vrai qu'on c'est pas réellement adressé la parole depuis la dernière fois.

Je balaye mon regard sur ces murs et y'a rien, pas de photo, pas de poster, pas de décoration, pas d'enfance, pas de cadre montrant ses parents.

La chambre est vide, exactement comme elle était en arrivant ici.

Izuku - C'est pourquoi ?

Katsuki - On doit parler toi est moi.

Izuku - Excuse-moi encore pour la dernière fois.. tu dois sûrement me détester..

Je fronce les sourcils et le regarde.

Il est debout, triturant ses doigts, mordant sa lèvre.

Qu'est-ce que ? Il est où le regard dévastateur lors de la bagarre du réfectoire ?

𝕂𝕒𝕥𝕤𝕦𝕕𝕖𝕜𝕦 • É𝚌𝚘𝚕𝚎 𝚍'𝚊𝚜𝚜𝚊𝚜𝚜𝚒𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant