CHAPITRE - 17

760 72 15
                                    




C'est parfois compliqué de briser sa carapace fragile aux yeux de tous après tant d'enfermements de soi-même.

PDV IZUKU-

Depuis mes prouesses, comme Shota a dit, Denki et Eijiro n'ont pas posé de questions, est-ce que je mérite des amies pareilles ?

Ces personnes qui comprennent, qui n'insistent pas, et qui accompagnent sans retour ?

Ça existe ça ? La preuve que oui. J'en ai deux à mes côtés.

Je suis vraiment heureux, heureux d'avoir intégré cette école, qui plus est dans cette classe.

Il est midi, comme d'habitude on s'entraîne avec Dabi.

Qui d'ailleurs a eu la gentillesse de s'excuser auprès de nous.

Effectivement ce débile ne sait pas doser ses attaques.

Aujourd'hui c'est du katsudon, mon plat préféré !

Je l'ai dégusté comme si c'était mon dernier repas.

Cet après-midi on apprend... non, ils devaient tirer avec un sniper.

La séance passe d'ailleurs très vite, car il est déjà 22 heures.

Avec Katchan on a bien mangé, et comme à notre habitude, on se pose à notre endroit.

Nos mains entrelacées, je suis assise sur ses jambes, il est tailleur.

J'ai la tête sur son épaule.

C'est une nuit sublime ce soir, noir comme le charbon, des millions d'étoiles, et une lune qui est si belle, quel éclair toute la plaine.

C'est sur cette ambiance que nous discutons de choses et d'autres.

Izuku - Je suis bien là.

Katsuki - Moi aussi.. au fait t'a pris le paquet ?

Je souris.

Izuku - Évidemment.

Je lui tend le paquet, il sort une cigarette avec de quoi faire un joint.

On n'est pas accro à ça, c'est juste que de temps en temps on se laisse aller, bon les soirées c'est un autre contexte.

Il le finit rapidement et l'allume.

Allez Izuku lance-toi.

Izuku - Tu sais, depuis un petit moment déjà je me pose la question de si je te montre ou pas.

Il fronce les sourcils.

Katsuki - Me montrer quoi ?

Je baisse la tête.

Izuku - Mon corps... mais..

Il me regarde même si je ne le vois pas trop, je le sens.

Katsuki - Mais ..?

Izuku - Je .. j'ai peur que tu me quittes si jamais tu vois la monstruosité que je suis.

J'avais lâché cette phrase tout en bloc.

Je reçois un coup à la tête.

Izuku - Aie ! Mais c'est vrai ! Tu vas me jeter !

Je me frotte la tête.

Katsuki - Arrêté de raconter la merde.

Je secoue la tête.

Izuku - Je le sais.

Katsuki - Et bah va y ! Dessape-toi ! J'fais quoi si j'ai raison !?

Pris au dépourvu de l'agressivité de sa voix, je me déplace doucement, je me place en face de lui.

𝕂𝕒𝕥𝕤𝕦𝕕𝕖𝕜𝕦 • É𝚌𝚘𝚕𝚎 𝚍'𝚊𝚜𝚜𝚊𝚜𝚜𝚒𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant