CHAPITRE - 5

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PDV IZUKU-

Le bonheur naît souvent d'une petite intention anodine.

(Pendant que Katsuki était avec sa copine)

On était au café : j'étais à table en train de manger.

Ce jour-là, j'étais avec Shoto. On s'était rencontré dans le couloir : j'avais trébuché et il m'avait rattrapé de justesse. Depuis, on avait échangé nos numéros. On essayait de se voir quand le temps nous le permettait. Il était en terminale et avait 19 ans. Il était mignon.

Avec Katsuki, notre relation était repartie du bon pied. Il m'avait tellement manqué.

Me détester... Pourquoi j'avais pensé à ça tout de suite ? Sûrement à cause de la manière dont il me regardait, mais aussi parce que c'était moi ? J'avais l'habitude qu'on me lâche... un système d'auto-défense dans ce cas ? Ça m'avait fait du bien de discuter avec lui. Finalement son comportement était justifié.

On avait échangé nos numéros. En vérité, il était toujours comme quand on était petit : colérique, mais gentil comme un nounours. En fait, il était gentil qu'avec les personnes qu'il aimait.

J'ai reçu un texte de lui qui me demandait ce que je faisais, je lui répondis que j'étais avec Shoto.

Shoto - Ton petit ami ?

Je relève la tête. Hein ?

Izuku - Non un... ami d'enfance. Pourquoi ?

Pas potes. Amis.

Je lui souris.

Shoto - Demande simple. Désolé d'avoir été intrusif.

Izuku - Oh euh, c'est pas grave. Dis moi ? Comment se passe vos entraînements ?

Il soupira.

Shoto - C'est compliqué. Les autres ont du mal à suivre.

Izuku - Les autres ? Tu n'inclus pas dedans ?

Il sourit discrètement.

Shoto - Non, j'ai... hum... on va dire que c'est facile pour moi.

Je fronçai les sourcils.

Izuku - Tu fais des entraînements ailleurs ?

Shoto - On peut dire ça. Mon père est très carré en ce qui concerne ça.

Izuku - Oh d'accord.

Shoto - Et toi ? Que font tes parents ?

Je me tendis.

Izuku - Travail de déplacement.

Il fronça les sourcils à son tour.

Shoto - Tu mens. Si tu la refaisais sans mentir ?

Ça se voit tant que ça ? Il fallait vraiment que je demande des cours à Shota plus approfondis sur mes capacités existantes de mentir. Bon...

Izuku - Ma mère est morte quand j'avais 7 ans.

Il semble surpris.

Shoto - Pardon, je suis un con. J'aurais pas dû insister.

J'haussai les épaules.

Izuku - C'est rien. J'aime pas trop parler de ma vie privée comme ça.

Shoto - Chacun nos petits secrets comme on dit.

𝕂𝕒𝕥𝕤𝕦𝕕𝕖𝕜𝕦 • É𝚌𝚘𝚕𝚎 𝚍'𝚊𝚜𝚜𝚊𝚜𝚜𝚒𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant