<<J'aurais tenté de paraitre intelligent.>>
***
- J'ai trois types en garde à vue depuis une heure et il n'y a personne pour les interroger.
- Zafia n'est pas encore là ?
J'avance vers la pièce à toute vitesse, putain de réveil qui sonne une fois sur deux ! J'ouvres la porte à la volée.
- Pardon pour mon retard chef, salut Lisa.
- Bonjour.
- Ce n'est rien, un retard ça arrive à tout le monde. Bon, Zafia tu vas t'occuper des trois rigolos, on les suspecte de vendre du shit, et en grosse quantité. Voici leurs dossiers et le dossier d'un prisonnier actuel, demande-leur s'ils connaissent et gratte moi des infos.
- Bien, à plus tard.
Je prends le tas de feuilles et vais dans mon bureau. Daniel fait entrer le premier mec, un arabe. Pourquoi c'est si cliché que ça dès le début ?
- Bonjour monsieur, installez-vous.
Il ne répond pas et s'assit comme s'il était chez sa mère, classique.
- Je vois dans votre dossier que vous avez vécu pas mal de garde à vue déjà, ainsi qu'une perquisition.
- Hum.
- Toujours pour la même raison, vente de stup'. Vous savez de quoi vous êtes accusé au moins ?
- Y'a aucune preuve.
- S'il n'y avait pas de preuves vous ne serez pas ici Monsieur Rayan.
- J'ai rien à voir là-dedans, j'ai jamais vendu.
- Et donc ces sacs se sont retrouvés dans la voiture comme par magie ?
Il se tait.
- On a retrouvé de la beuh en votre possession, pas que vous, vos deux camarades aussi. Alors dire qu'il n'y a pas de preuves...
- Vous voulez quoi en fait ?!
- La vérité.
- Vous l'avez entendu, c'est pas à moi.
- Alors c'est à vos collègues ?
- Non plus, la voiture c'est même pas la nôtre !
Il commence à me taper sur le système lui, je vois qu'on tourne en rond mais j'essaye tout de même de lui faire cracher ce qu'il sait. Après une heure, je n'apprends presque rien et je passe à l'autre gars. Moctar, rien non plus. Le dernier sera le bon, je ne peux pas les laisser filer avant d'avoir eu les analyses ADN.
Et je n'abandonne jamais, j'ai gardé le dossier du détenu et je compte les appeler tous les trois en même temps pour voir leurs réactions.
- Bonjour Monsieur, asseyez-vous.
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Sirènes // PLK
RomanceLes sirènes auraient dû se mettre à sonner dès le premier instant, dès quand nos deux âmes perdues se sont croisées pour la première fois. Désormais, il est trop tard. Toi et moi, ça ne devait jamais arriver. On dit pourtant que le destin fait bie...