Chapitre 8.

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<<Tu me remercieras plus tard

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<<Tu me remercieras plus tard.>>

***

- Je t'ai apporté des lilas. 

Je tourne ma tête vers les fleurs, et la détourne après quelques secondes. Mes yeux reflètent mon état d'esprit, las et sans vie. Je m'en fous de ses fleurs, je m'en fous de Makoub, je m'en fous de l'affaire de la Seine, je m'en fous de tout. 

- Les médecins ont dit quoi ? me demande ma meilleure amie. 

- Ma cuisse est infecté, il avait mis un poison au bout de la balle. 

- Putain...comme dans les films.

- Sauf que là c'est la réalité, et que c'est moi la flic nulle. 

- Arrêtes un peu, c'est pas ta faute ! 

- Evidemment que si, j'avais juste à être plus attentive. 

- Non c'est pas ta faute, et t'es pas nulle ! T'as sauvé un tas de personnes durant ces derniers six mois. 

Je ne réponds rien, sachant qu'elle ne lâchera pas l'affaire, et ça aussi je m'en fous. Claire soupire et s'assied sur le fauteuil juste à côté de mon lit, elle me prend la main mais je la retire tout de suite. 

- Claire, je sais que tu veux bien faire, mais je ne suis vraiment pas d'humeur. Tu te rends compte de l'humiliation là ? J'ai laissé filer ma plus grosse affaire, et là je n'ai pas pu interroger Makoub à cause d'une balle empoisonnée ! Ce n'est pas digne d'une flic, ce n'est pas digne de Zafia. 

- Ce qui n'est pas digne, c'est de se lamenter comme ça alors que tu as fait de ton mieux ! 

- Vous allez arrêter avec ça oui ?! Je n'ai pas donné du mien sur ces deux missions, je savais que j'aurais dû plus m'investir !

- Mais tu voulais quoi faire de plus sérieux ?! perd-elle patience. T'es obsédée par le boulot matin, midi et soir ! Ce n'est pas normal, tu dois prendre du temps pour toi Zafia. 

- J'en ai du temps pour moi, je me douche tous les soirs. 

- Tu vas vite stopper ton sarcasme parce que ça ne me fait pas rire, on parle de ta santé mentale là. 

Mon téléphone sonne une nouvelle fois, mais je ne peux l'intercepter avant Claire, qui se lève et s'éloigne pour ne pas que je lui reprenne. 

- Claire ! Ne réponds pas ! 

- Oui allo ? Non c'est Claire, elle est juste devant moi. 

- Claire ! 

- Ouais, c'est ça, hum c'est chambre 456.

- C'est qui ?! 

- Non elle peut manger ce qu'elle veut...ok je devais partir de toute façon. Vas-y, à plus. 

Sirènes // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant