Chapitre 36.

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<<Mathieu

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<<Mathieu...c'est trop tard.>>

***

Je marche tranquillement dans l'open space de mon équipe pour vérifier qu'ils ne sont pas au point du décès dû au travail imposé, quand l'homme que je supporte le moins vient me parler. 

- Bonjour Commissaire Fatirba. 

- Bonjour Commissaire LeMoine.

- LePrêtre.

- Ah, que je suis tête en l'air ! 

Je lui fais un sourire hypocrite avant de retourner à mes occupations, mais ce chiant me suit comme un toutou. 

- Comment se passe votre enquête ? 

- Très bien, comme la votre j'imagine. 

- Effectivement, nous sommes à deux doigts de résoudre l'affaire la plus importante du moment, se vente le connard en réajustant sa cravate.

- Quand ces deux doigts seront franchis, venez taper à ma porte comme vous le faites si bien. 

- Je n'y manquerai pas. 

Un nouveau de sa bande vient nous interrompre.

- Hum, Commissaire, pour la descente dans la cité de Clamart demain-

- Excusez-moi de vous interrompre, mais vous parlez de quelle descente ? je fronce les sourcils.

- Une grosse descente. Le jeune homme cacherait plus de dix kilos dans un appartement de quartier, pas loin de la place. 

- Ahlala, ce Pruski m'en aura fait voir de toutes les couleurs. Mais cette fois, on le tient bien comme il faut. 

- Il risque bien la prison avec cette quantité hein ? je demande en agissant comme si de rien n'était.

- Je ne vais pas vous apprendre votre métier, Commissaire. 

Les deux me saluent rapidement et se rendent de leur côté du commissariat. Le stress me monte à la tête, je dois prendre l'air avant de littéralement exploser. Une clope aux lèvres, je tape du pied sur le bitume et inspire trois longues taffes, ça ne change rien. 

Malgré son dernier message qui m'annonce qu'il est en mission et qu'il n'aurait pas accès au réseau toute la journée, je l'appelle une dizaine de fois, sans réponse. Putain, putain, putain ! Je sais que ce connard de mauvais flic va suivre la procédure à la règle et aller défoncer la porte de Mathieu à six heures du matin, si ce n'est plus tôt ! 

Je passe l'après-midi à l'harceler d'appels et de faire le tour de la ville pour essayer de le trouver par hasard dans un des cafés où travaille ses cousins. Ils m'ont tous dit qu'ils n'avaient aucune nouvelle depuis hier soir. J'ai téléphoné à tous les membres du Panama, mais évidemment, ils sont aussi en mission. 

Sirènes // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant