Chapitre 21.

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<<Je savais que c'était nul

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<<Je savais que c'était nul.>>

***

Clope entre les doigts, je suis appuyée contre un mur glacial en écoutant la musique faire vrombir les parois de la salle. L'air froid rentre dans mes poumons, ainsi que la fumée grisâtre pour ressortir quelques secondes plus tard sous mes soupirs. 

Je devais un peu m'éclipser pour remettre mes pensées en ordre. 

- Ah bah t'es là toi, je te cherchais. 

Je reconnais tout de suite la voix de Mathieu. 

- Ouais, j'avais chaud entourée de tout ce monde. 

Sa seule réponse est de plonger dans mes yeux, comme pour y déceler la vérité. 

- Pourquoi tu me fixes comme ça ? 

- Tu mens, je vois que y'a un autre truc. 

Je laisse encore un souffle désespérée filer entres mes lippes en jetant mon regard dans le ciel noir. Si je dis ce que je ressens à Pruski, je vais encore plus me rapprocher de lui et encore plus devenir complice avec lui. Mais, est-ce que ça me dérangerait tant que ça ?

- En voyant tous mes amis et ma famille être là pour moi, tous réunis, tous ensemble, je me suis rendu compte à quel point je les ai délaissés ces derniers temps alors qu'ils voulaient juste avoir quelques nouvelles de temps en temps quoi. Les seuls à qui je parlais tous les jours c'était Liam, Claire et Katty. 

- C'est eux ta famille ? 

- Ouais.

Il prend un instant pour chercher ses mots, enfin je crois, je ne suis pas dans sa tête. 

- Et donc tu t'en veux ? 

- Humhum, je marmonne.

- Malheureusement, ce qui est fait est fait et tu peux pas changer le passé. Mais, tu sais, si ils sont tous ici c'est qu'ils ne t'en veulent pas. Ils sont grave heureux d'être là pour toi et pour Claire, tu peux me croire. Tu te fais du soucis pour rien, ils y pensent même pas du fait que tu ne leur parlais plus autant qu'avant. 

C'est vrai, mais mon cerveau aime tellement se faire du mal que je ne peux pas m'empêcher de penser pour rien. Tout va bien, mais lui va toujours trouver une faille pour me faire douter sur le positif.

- Même moi j'ai ce truc, je réfléchis tout le temps. Mais faut savoir déconnecter des fois, mais c'est compliqué. 

- Trop compliqué. 

Je n'avais pas remarqué qu'il s'était mis juste à côté de moi, le plat du pied accroché au mur en regardant lui aussi la nuit étoilé.

- Tu me cherchais, pourquoi ? 

Sirènes // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant