Chapitre 15.

858 28 0
                                    

<<Bah fais ton boulot de prof' jusqu'au bout !>>

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

<<Bah fais ton boulot de prof' jusqu'au bout !>>

***

Les yeux mi-clos, je plaque mon front sur mon volant d'un air mou. Mes muscles ne veulent plus répondre à que ce soit, ils sont hors service et le resterons pendant longtemps. Il me faut de la beuh, de la bonne. Liam n'a plus de came chez lui, et les mecs du Panama ne répondent pas. Je ne vois qu'une solution, me pointer chez l'un d'eux. 

J'ai merdé avec Polak, j'avoue. Je ne sais pas si il acceptera, mais comme me le disait mon petit, "un client reste un client". Je sonne donc, et après quelques dizaines de secondes, il m'ouvre torse nu avec un casque sur les oreilles. 

Il me regarde, étant blasé, sans rien dire. Ok, il m'en veut, ce que je peux comprendre. 

- Il m'faut de la came. 

- Je donne qu'à la famille. 

Je soupire, il allait refermer la porte sous mon nez quand je la bloqua à l'aide de mon pied chaussée d'une botte de militaire. 

- S'te plait...j'en ai besoin. 

Mes yeux le supplient presque de dire oui, alors après quelques secondes d'hésitation, il me laisse entrer dans la chaleur de son appartement. 

- Tu veux quoi ? 

- Un truc puissant. 

J'observe les lieux tandis que le bond me ramène un gros pocheton d'herbe, qui doit valoir un peu près cinquante balles à vue d'œil. 

- Alors, cette mission ? 

- Fatigante, mais réussie, je dis, pas peu fière.

Je lui offre un sourire et il en esquisse un timide avant de repartir prendre quelque chose dans sa chambre, le temps que je puisse toiser son dos imposant. Il est vraiment pas mal le P, surtout de face.

- Tiens. 

Il me donne deux pochetons et je sors un billet de cent de ma poche. 

- Cimer, et...j'ai été conne. 

- Ouais. 

- Je savais pas que t'avais fait tout ça pour Liam et...'fin voilà, t'as compris. 

J'ai essayé de lui présenter mes excuses, mais comme toujours, j'ai du mal à formuler ce que j'ai sur le cœur. Ce serait simple à dire pourtant, juste "désolé", mais non, ma bouche ne veut pas apprendre à articuler ce mot.

- Pas grave, il finit par dire en levant les épaules.

Ah, je m'en tire pas trop mal au final. Je me prépare à partir quand sa voix résonne dans le couloir. 

- Tu veux rester ? 

Mes yeux s'encrent dans les siens, mais il les détourne vite. Rester avec lui, seuls ? 

Sirènes // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant