Le temps ( Kazutora X Oc )

•Chapitre 33•

Les jours sont passés et je suis enfin rentrée avec mon adorable chaton, il est si mignon.
Je l'ai nommé Fuku, il signifie " chance " et je trouve que j'ai énormément de chance de l'avoir dans ma vie.
Je commence à aller mal et à vomir, d'où mon retour à la maison.
Je n'ai pas envie qu'il se doute de quoi que ce soit même si je ne pense pas que ce soit dû à la grossesse.
C'est trop tôt non ? Après tout je m'y connais pas très bien, voir même pas du tout.
En plus Kazutora fait que travailler en ce moment, sous prétexte que je lui coûte cher quand je vais chez lui.
C'était, je suppose, une façon gentille de me dire " rentre chez toi ". Non, il n'est pas comme ça et a même essayer de me convaincre de rester chez lui mais je préfère attendre de ne plus être malade.
Les vertiges sont encore plus nombreux maintenant, mais je suppose que c'est normal à présent.
Fuku n'arrête pas de vouloir jouer et il adore faire ses siestes sur mes jambes, je trouve ça adorable.
Ce petite chaton met tellement de bonheur dans ma vie.
Alors que je le regarder dormir sur mes jambes, quelqu'un sonne à la porte et je suis dans l'obligation de poser Fuku sur le canapé.
Je me lève en détestant la personne jusqu'à ce que je m'aperçois que c'est Kazutora.
Bon, vu que c'est lui il est pardonné.
Je le salue en le serrant directement dans mes bras et il fait de même.
Je pose ma tête au creux de son cou jusqu'à ce qu'il me force à reculer pour qu'il puisse avancer et rentrer chez moi tout en continuant notre câlin.
Il ferme la porte tant bien que mal et je le lâche enfin.

- C'est pas trop tôt, je commençais à étouffer là.
- Tais-toi j'avais besoin de te serrer dans mes bras.

Il m'adresse un sourire sans répondre avant de m'embrasser tendrement en mettant ses mains sur ma taille.
Il sépare nos lèvres en les laissant se frôler.

- T'es nulle.
- Parle pour toi idiot.

On se sourit avant de s'embrasser à nouveau avant d'entendre Fuku miauler.
Kazutora me repousse et se dépêche d'aller le caresser.
C'est pas censé être mon chaton ? Et puis ce débile il sort avec moi ou avec mon chaton ?

- Eh reviens là toi ! C'est moi ta copine !
- Il est beaucoup plus mignon que toi ton chat.

Je reste outrée par sa remarque avant qu'un nouveau vertige me fasse tomber en arrière.
Je reste étendue un moment sur le sol pendant que mon ami se précipite vers moi avec un regard inquiet.
J'ai mal à la tête mais c'est normal n'est-ce pas ?
Oui, c'est normal.

~ Quelques jours plus tard~

On a prévu de sortir vu que c'est dimanche, mais il est encore en retard.
Je l'attends devant chez lui pendant qu'il fait je ne sais quoi.
Au moment où j'allais sonner à la porte, je sens des mains se posaient sur mes épaules par derrière.
Je me retourne en comprenant qu'il a fait tout le tour pour essayer de me faire peur, mais Kazutora ne me fera jamais peur.
Il affiche une mine dépitée en voyant que je m'attendais à ce que ce soit lui et que je n'ai pas sursauter.

- Tu m'exaspère. Dis-je d'une voix blasée.
- Tu pourrais faire semblant d'avoir peur au moins non ?

Je secoue la tête pour dire non et il me force à arrêter en attrapant mon menton et en m'embrassant.

- Au moins, t'es de nouveau à moi.

À lui ? Non mais oh ! Je suis pas un objet !
Sans me laisser le temps de répondre, il m'embrasse à nouveau.
Trop nul ce mec, non je rigole. Il est génial.
Main dans la main, on se dirige au hasard dans les rues en riant aux éclats.
Pour rien au monde je voudrais le perdre une deuxième fois, j'ai même démissionner pour ne plus avoir à tuer. Je veux pas le mêler à tout ça.
Un nouveau vertige s'empare de moi et il semble le remarquer car il s'arrête directement et me serre dans ses bras pour m'empêcher de tomber.
Si attentionné.
Ma vue se trouble et je me sens peu à peu perdre connaissance.

J'ouvre les yeux pour me retrouver dans le noir total.
Je me redresse difficilement en essayant de prendre des repères.
À priori, je suis dans un canapé.
J'entends des pas se rapprocher et une porte s'ouvrir.
Un filet de lumière pénètre la pièce, ainsi que lui.

- T'es enfin réveillée ? S'exclame Kazutora en se précipitant vers moi.
- Je suis où ?

Il arrive vers moi et me serre dans ses bras sans me répondre.
Il se retire après quelques minutes et je me laisse tomber en arrière pour finir à nouveau allongée.
J'ai sûrement dormi pendant des heures mais je suis toujours aussi fatiguée.

- T'es chez moi, t'a fait un malaise quand on était dehors.
- T'attends aussi longtemps pour me répondre toi ?

Le peu de lumière qui entre par la porte illumine son visage qui semble inquiet.

- Tu devrais aller voir un médecin.
- Non, c'est juste la fatigue.

Il hausse les épaules avant de s'asseoir, me forçant à me coller contre le dossier du canapé.

- Dis le si je te gêne surtout. Dis-je d'un ton sarcastique.
- Non c'est bon, tu prends pas trop de place.
- Logique, c'est toi qui prend toute la place ! Je suis oppressée entre toi et le dossier là.
- T'a qu'à t'asseoir au lieu de t'allonger.

Mais c'est dingue ça, il se prend pour qui lui ? Si je veux m'allonger je le fais.

- Bouge de là, tu me dérange.
- D'accord.

C'était aussi facile que ça ?
Il se relève et je me rallonge normalement.
Il me regarde un moment avant de se pencher vers moi et de poser ses mains au dessus de mes épaules.

- Tu fais quoi là ?

Sans me répondre, il continue de se pencher jusqu'à ce que je puisse sentir le poid de son corps sur moi.

- Bah je te gêne plus comme ça, non ?
- Si.

Il laisse échapper un petit rire avant de laisser tout son poids pesait sur moi.
Il pose sa tête au creux de mon cou en mettant ses jambes entre les miennes.

- Bonne nuit Yumeko.

Je mets quelques secondes à comprendre ce qu'il voulait dire, il fait sûrement nuit.

- Quoi ? Non mais tu vas pas t'endormir comme ça oh !

Trop tard, il répond pas.
Il était si fatigué que ça pour s'endormir directement ?
J'essaie de le bouger pour qu'il tombe et se réveille mais rien à faire.
Bon bah je suppose que j'ai plus qu'à m'endormir aussi maintenant.
Je passe ma main dans ses cheveux et sens ses lèvres bougeaient pour venir embrasser mon cou avant de se fendre en un sourire.

- Tu dormais pas !
- En effet. Dit-il avant de se relever.

Il affiche un sourire avant de me tendre sa main.

- Viens, on va dormir dans mon lit, le canapé c'est pas confortable.

J'accepte et prends sa main avec un sourire.
Il m'avait tellement manqué.