Chapitre 13 : Alors, on a un arrangement ?

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Lynn : 


Assise sur mon canapé avec Maëlle, je soupire, en piochant dans le pot de glace commun qu'on s'est ouvert.

Ben & Jerry's  avec la pâte à cookie, vous savez, et je sais que vous savez.

Je suis pas au top de ma forme depuis...Depuis l'incident du toit.

Quand ce CONNARD a parlé de ma génitrice.

Rien qu'à l'idée de ses "retrouvailles", dont le CONNARD parlait, j'ai encore des frissons.

Comment, mais bordel comment est ce que cette MERDE a pu fouiller dans ma vie et se permettre de me proposer un truc pareil ?!

COMMENT ?!

Ça me dépasse.

A cause de lui, j'ai frôlé la rechute, ce qui est putain de mauvais.

Je ne peux pas rechuter. Pas maintenant.

Pas alors qu'elle s'est installée en ville, que Maëlle est en danger et que les Bloody Flowers sont sur mon dos.

Enfin, sur mon dos, c'est vite dit. Depuis l'incident, je ne les ai plus jamais vu. 

Je crois que les gars me laissent de l'espace depuis, assez honteux de notre dernière discussion.

Je leur en suis plutôt reconnaissante, je ne serais pas de très bonne compagnie en ce moment, de toute façon. Mais... 

Enfin, c'est rien de grave.. 

 C'est juste que... Je crois que je m'étais habituée à leur présence, même si au début elle était désagréable pour moi.

Maintenant qu'ils sont plus là, j'ai comme un vide... Un silence déplaisant et trop long, qui résonne dans mes oreilles.

Le discours de Florien ne cesse de tourner en boucle dans ma tête...

Est ce que, finalement, moi aussi j'aurais besoin d'être plus entourée ?

J'en sais rien...

En revanche, je suis surprise que l'AUTRE ABRUTI n'est pas essayé de creuser un peu plus, mais c'est silence radio de sa part aussi.

Mel, à mes côtés, passe un bras réconfortant autour de mes épaules.

On a un mis un de ces films cul-cul la praline à la télé, et elle doit croire que je suis déprimé par le décès de Biscuit, le chien du perso principale.

Mais si elle savait à quelle point je m'en moque de Biscuit !

Malheureusement, j'ai pas réussi à lui parler de ma petite panique de l'autre jour. J'ai pas réussi à lui expliquer ce qui c'était dit sur le toit, alors j'ai fait semblant d'aller bien.

M'enfin, je pense qu'elle a cramé que c'était pas la grande forme, puisque j'ai tout de suite accepté quand elle m'a proposé une aprem film et crème glacée, alors que d'habitude, il faut me supplier un bon quart d 'heure avant que je consente à y penser.

Mais elle doit sûrement se dire que c'est juste les Bloody Flowers, contre lesquels je râle depuis qu'ils ont commencé leur collage intensif.

D'ailleurs, elle se plaint souvent de notre nouvelle proximité, disant je ne passe pratiquement plus aucun temps avec elle, et absolument plus aucun avec les deux autres.

Ce à quoi je répondais qu'ils avaient qu'à se joindre à moi même quand les garçons étaient là, et elle finissait toujours par me regarder comme si j'avais attrapé la peste.

Bloody FlowersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant