Chapitre 30 : Petit piège des familles...

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Rhodes, deux jour avant le coup de feu : 

Tous les deux dans ma chambre, je m'apprête à lui expliquer mon plan. Je déclare :

- Ok. Tu vois, un peu près comment fonctionne une alliance entre deux gangs ? Et ben on va se servir des règles imposés pour les rouler dans la putain de farine. 

- Comment ça, explique ?

- Tu connais les règles quand on fait une alliance ? je lui demande. 

- Bah ça dépend des alliances, non ?

- Exactement. Et bien voici les nôtres : " Tant qu'aucun coup physique n'est porté, ou tant que les chefs n'auront pas décidé du contraire, l'alliance est maintenue. Cela dit, si un coup est bel et bien porté d'un gang à l'autre, l'alliance se rompt, et le camp blessé a le droit de rendre le coup, sans que personne ne puissent interférer. C'est seulement après que justice ai été faite que la guerre peut commencer."

- Ok... souffle Lynn. 

Elle semble en pleine réflexion, concentrée et sérieuse.

Je la laisse faire son propre cheminement, et soudain, son regard s'éclaire:

- Tu va tenter de le pousser à la faute, c'est ça ? Tu vas essayer de le faire porter un coup, afin de pouvoir lui rendre ?

- Pas n'importe quel coup, un coup mortel. je précise.

- Mais pourquoi ? me questionne-t-elle.

J"affiche un sourire mauvais, et répond  :

- Qu'est ce que tu crois qu'un être humain est capable de faire, pour ne éviter de mourir ?

Elle fronce les sourcils, perdue :

- Bah, pratiquement tout. Pourquoi ?

- Alors, quelques espions contre sa vie, ce ne serait vraiment pas grand chose pour Paolo, pas vrai ?

Son regard s'illumine à nouveau, et elle s'exclame :

- Oh bordel ! Tu veux l'obliger à nous passer ses hommes par la menace ! Alors ça, c'est... Diabolique.

Elle me jette un regard brûlant :

- Fidèle à toi même, le connard...

Je roule des yeux, mais ne peux retenir un sourire narquois.

C'est vrai...

Bon, en tout cas, mon plan est bon.

Mais elle n'en connaît pas encore tout les détails.... 

- Mais comment tu compte le forcer à te porter un coup mortel ? m'interroge-t-elle alors.

- On va devoir le pousser à bout. Le rendre fou furieux, au point qu'il en oublie tout le reste.... Lui faire péter un plomb. Bon, j'avoue que j'ignore encore comment, mais...

- Laisse moi faire, me coupe-t-elle alors. Rendre les gens fous, c'est ma spécialité !

Je ne peux qu'en attester. Pourtant, je me sens obliger de contester :

- Attends attends. Tu te rends bien compte de ce que ça veut dire ? La personne qui l'énervera, sera aussi celle qui prendra le coup. Ça pourrait être mortelle si la personne visée n'est protégée en conséquence, et si il est trop énervé !

- J'aurais qu'à m'être un des gilet par balle discret de Red sous mon haut, dans ce cas. Ça bloquera les balles, et aussi les couteaux, je pense.

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