Chapitre 24

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Salut à tous et à toutes, j'espère que cette histoire vous plaît. :)
Nous voilà déjà arrivés au dernier chapitre avant l'épilogue. Mais avant la fin je tiens à vous dire qu'après celui ci, je posterais 3 annexes, qui représentent la suite et vrai fin de l'histoire. ;)
Je tiens aussi à vous informer que si vous le souhaitez je sors une nouvelle histoire, alors n'hésitez pas à aller jeter un coup d'œil, au moins au résumé, pour voir si cela peut vous plaire. ;)
Bisous et bonne lecture 😘

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Léo

    Voilà maintenant plus d'une semaine que mon cerveau fume, plus précisément, depuis ma surprise à Gabriel. Je me demande, puis me redemande, si je ne voudrais pas le dire à nos amis. C'est une étape stressante, mais ça me soulagerait d'un poids immense. La rencontre avec la famille de Gabriel aurait dû me faire reculer, vu l'homophobie apparente de ses cousins. Je ne suis pas assez fort pour supporter tout ça, pas comme Gabriel. Toutefois, ça m'a ouvert les yeux. Je ne veux pas laisser la peur s'interposer dans notre relation et même si je ne désire pas crier sur les toits que nous sortons ensemble, si je le dis à nos amis ça serait déjà un bon début.

    Un coup je me dis que je vais le faire, puis la seconde d'après je me ravise. C'est comme ça depuis une semaine et une semaine avec ses pensées, ça peut être long, même très long. Il y a quelques jours, quand j'en ai parlé à Gabriel, j'ai vu son sourire s'élargir rien qu'à cette mention, je dois avouer que le voir comme ça m'incite davantage à le dire. Si c'est pour le voir sourire ainsi plus souvent et le rendre heureux, je me dis que je peux bien le faire. En plus, cela a des avantages, puisque comme ça, même si au début ce sera bizarre et compliqué, nous n'aurons plus à nous cacher quand il n'y a que nos amis dans le coin. Ce serait vraiment un pas de géant, alors c'est pour ça que j'ai décidé aujourd'hui de tout leur dire.

    À cause de ça, j'ai tourné dans mon lit la plupart de la nuit et j'ai l'impression de ne pas avoir dormi du tout et Gabriel, c'est la même chose. Je l'ai appelé et retenu par téléphone toute la nuit, où je n'ai fait que stresser. Au début il m'encourageait, me disait que tout allait bien se passer, puis il s'est contenté de m'écouter. Je ne suis pas dupe, je sais qu'il a somnolé la majeure partie cette nuit, alors que je lui exposais mes doutes, mais que j'essayais tout de même à me pousser à le faire. Il m'a rappelé qu'il irait coûte que coûte à mon rythme et que dans les deux cas, il serait fier de moi pour avoir essayé. Malgré tout, je ne le sens pas à cent pour cent sincère. Si au début nous cacher ne le dérange pas, je vois bien qu'il en a de plus en plus marre, et moi aussi. C'est dur d'être à côté de la personne que tu aimes et que tu as envie d'embrasser ou juste d'enlacer, mais que tu ne peux pas parce que personne ne doit être au courant de votre relation. Je sais qu'il est encore temps de reculer et de ne rien leur dire, mais je veux être courageux et même si ça me fait peur, je veux le faire. Je sais qu'ils ne me jugeront pas, même s'ils risquent d'être surpris. Toutefois, ça n'enlève pas moins la boule d'angoisse qui a pris place dans le creux de mon ventre.

    À la cantine ce midi, je touche à peine mon assiette. Je n'arrive pas à avoir faim et quand je m'apprête à mettre la fourchette dans ma bouche, j'ai des hauts de cœur. Depuis ce matin je suis comme ça, une vraie loque. La main de Gabriel qui me serre sous la table n'arrive pas à me rassurer. Dans le fond je ne sais même pas de quoi j'ai vraiment peur. Mon meilleur ami le sait et l'accepte, c'est même lui qui m'a poussé pour ouvrir les yeux et qui m'a par la suite poussé vers Gabriel et les autres ont toujours était adorable avec mon copain. Cependant, j'ai peur que ce ne soit pas la même pour moi, qu'ils n'aient pas le même comportement, sans savoir pourquoi exactement. Je tourne la tête vers celui à ma gauche et je vois que Gabriel non plus n'a pas tant mangé que ça. Il essaye d'avoir plus de convenance en mangeant un peu, mais à l'état de son assiette ou à la volonté qu'il met pour le faire, on remarque bien que lui non plus n'a pas très faim, cela parce que je lui transmets, involontairement, mon angoisse.

Un sourire qui change tout (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant