Chapitre 21

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Antoine me rapproche de lui et me prends dans ses bras, il me berce pendant que mes larmes coulent encore.

- Je suis là, je ne te laisserai pas ne t'inquiètes pas. Tu m'as fait peur, tu hurlais et te débattait dans ton sommeil je n'arrivai pas à te réveiller.
- Pardon, excuse moi.
- Ne t'excuse pas s'il te plaît, parles moi.

Il y a des blessures et des cicatrices que je ne voulais jamais rouvrir. Il y as longtemps que je n'avais pas refait de cauchemars à cause de lui. Je sais pas si je suis encore prête à me confier à Antoine, je ne veux pas devenir vulnérable avec lui. Ses yeux bleus me regarde avec toute la compassions de monde.

- Jai vécu des choses pas très belles il y as quelques années. Je suis restée cinq ans avec ce qu'on pourrai appeler un pervers narcissique. J'ai mis du temps avant de comprendre que il ne me respectait pas du tout et j'étais aveuglée par mes sentiments.

Ça fait mal d'en parler, je ne peux retenir des sanglots et Antoine me caresse doucement le dos pour m'inciter à continuer. Je vais en dire le moins possible par ce qu'il y as des choses que je ne peux pas lui dire.

- Souvent, je devais me forcer à coucher avec lui par ce qu'il menaçais d'aller voir ailleurs si je ne céder pas. Comme j'avais peur de le perdre je céder... c'est bête hein par ce que avec du recul on appel ça du viol conjugal...

Il me regarde et je peux lire la détresse qu'il ressent pour moi en cet instant et c'est ce que je voulais éviter, je ne veux pas faire pitié, surtout pas.

- Je suis tellement désolé que tu est subi des choses pareilles, tu est une personne incroyable et je comprend pas qu'on puisse te faire ça.
- Je me faisais rabaisser à longueur de temps, rien n'étais jamais assez bien. Il me disais que j'étais moche, que je ne faisais aucuns efforts pour lui. C'était de la violence psychologique et des fois j'aurai préférée prendre des coups.

Me remémorer tout cela à fini par laisser couler toutes les larmes qui n'avaient pas réussi à couler avant.
Je ne pu dire un mots de plus car mes pleures m'en empêche.
Maintenant Antoine connaissais mon passé, du moins une partie. Voilà pourquoi je ne laisserai plus jamais personne avoir l'accès sur mon coeur. J'ai tellement souffert, j'en est tellement chier pour m'en sortir que c'est plus envisageable.

- J'espère que cela t'as soulager de te confier à moi, cela ne sortira pas d'ici. A partir d'aujourd'hui, je ne laisserai plus personne te faire du mal je te le promet, tu mérite d'être heureuse et ce qu'il y as de mieux Tasha vraiment. Je suis pas quelqu'un de violent mais si je pouvais éclater la gueule à ce connard je le ferai, je te vengerai.

On resta enlacé pendant un moment avant que la fatigue liée à toute ces émotions finissent par m'emporter. Je me sentais un peu soulagé c'est vrai, mais je ne voulais pas que son regard sur moi change à cause de tout cela...

Petit pov d'Antoine :

Je la regarde dormir, je n'arrive pas à retrouver le sommeil après se qu'elle viens de me confier sur son passé. Elle est tellement belle quand elle dors, on ne s'imagine pas toutes ces horreurs qu'elle a pu vivre. J'ai envie de la protéger envers et contre tout, pour ne plus jamais qu'elle souffre. Elle est blotti contre moi et je n'ai plus envie de la lâcher, je pensais pas que se fichu cœur fonctionnais encore après tout ce qu'il m'est arrivé ces derniers mois. Pourtant je dois le faire taire, je ne peux pas la rendre heureuse, du moins pas de cette façon là...

Derrière les apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant