Derrière les apparences

Chapitre 54

C'est le grand jour, après déjà un mois sans s'être vue je vais retrouvé Grâce aujourd'hui.
Elle arrive comme tout les autres membres de la famille vers 16h, ils assisteront à l'entraînement avant le repas animé par un super dj.
J'ai tellement de choses à lui raconter, je vais pouvoir enfin tout lui dire de vive voix et cela va me faire du bien.

La matinée passa plutôt rapidement et l'heure fatidique approchait, tout le monde était impatient et ne tenais pas en place. Je ne peux m'empêcher malgré tout d'avoir un petit pincement au coeur pour Antoine, tout le monde aura ses enfants avec lui ce soir sauf lui. Le dossier n'avance toujours pas et il est toujours sans nouvelles. Il est tout de même heureux de passer du temps avec sa sœur mais cela ne les remplacera jamais.

Je suis déjà sur le parking attendant de voir apparaître le bus qui as été loué pour transporter toutes les familles pour l'occasion.
L'émotion est présente pour ceux qui n'ont pas encore eu la joie de voir leur famille depuis el début de la compétition, fichu émotivité j'ai déjà les larmes aux yeux quand le bus se gare.

Des embrassades et de la joie à profusion, j'attend de voir ma petite tête blonde arrivée. Je ne peux m'empêcher de lui sauter au cou quand elle arrive en face de moi, ce qui as failli nous faire tomber à la renverse.

- Je suis tellement heureuse d'être enfin là Tasha, tu m'as trop manquée !
- Toi aussi poulette, on va profiter à fond de cette soirée !
- Tu as tellement de chose à me raconter !

Elle tourne la tête et je suis son regard qui va et viens entre moi et Antoine. Heureusement il ne l'as pas remarqué par ce qu'il discute avec Maud.

- Tu m'étonne, en même temps c'est vraiment quelque chose, encore plus en vrai. Aïe

Je lui écrase le pieds, c'est vraiment pas le moment de nous faire remarquer. Mais manque de bol Antoine regarde dans notre direction et se rapproche avec Maud. Elle me sert dans ses bras.

- Je suis heureuse de te revoir Tasha, comment tu va depuis la dernière fois ?
- Moi aussi cela me fait plaisir de te revoir Maud, supporter ton frère tout les jours n'est pas chose facile tu sais.

Antoine me pense le flanc pour se venger et je ne peux m'empêcher de rigoler.

- Je vous présente Grâce, ma meilleure amie depuis 15 ans.
- Heureux de rencontrer enfin la fameuse Grâce.
- Je suis heureuse de vous rencontré aussi, c'est pas tout mais je te pique un peu Tasha. On as besoin de rattrapé le temps perdu.
- Pas de soucis, c'est bientôt l'heure de l'entraînement on se vois plus tard de toute façon.

Grace m'attrape le bras et nous traîne vers La tribune, je me retourne une dernière fois vers Antoine qui me fait un clin d'œil avant de suivre Grace sur le chemin en pierre.

- Toi tu as vraiment un sacré paquet de chose à me dire ! Et si tu pense que j'ai pas vu le clin d'œil qu'il viens de te faire c'est loupé.

Je la connais, elle va partir dans des scénarios et des idées farfelues après ce qu'elle as vu entre lui et moi. Nous rejoignons la tribune déjà bien rempli. On se met un petit peu à l'écart pour pouvoir discuter correctement mais surtout en toute discrétion.

- Bon, même si je sais déjà presque tout je veux que tu me raconte tout depuis le début. Et je veux que tu n'oublie pas les moindres détails.
- Tu as du temps j'espère par ce que ça va être long si tu veux vraiment tout savoir.
- Bien sur !

Je lui raconte tout depuis le début, sans rien oublié. Elle m'écoute avec de grand yeux, sautant parfois sur place quand elle apprécie ce qu'elle entend.
Je ne peux m'empêcher de chercher des yeux Antoine sur le terrain, c'est automatique et je ne me contrôle pas.

- Il ne vas pas s'envoler, t'inquiètes pas.
- J'ai pas fait attention, enfin voilà maintenant tu sais tout.
- Et tu lui avoue quand t'es sentiments ?
- Pardon ? Jamais !

Un long silence passa, je détourne la tête par ce que je sais exactement ce qu'elle va me dire et je n'ai pas envie de l'entendre. Elle me donne un coup d'épaule ce qui me pousse à me retourne à nouveau vers elle.

- Tasha, j'en est marre que tu vive dans ton passé, tu a le droit d'être heureuse.
- Tu sais pourtant dans quel état tu m'as récupérer y'a 3 ans non ? Et même je ne peux pas ignorer Érika.

Elle poussa un profond soupir, pendant quelques minutes ni elle ni moi ne parlons et on regarde les garçons courir.