Chapitre 42

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J'ai un peu la boule au ventre de voir les gars après hier, avant de sortir de la chambre d'Antoine je lis rapidement mes messages.
Ma meilleure amie m'as écris, elle as forcément du voir la story.

- Mais dit donc toi tu est passé à l'étape supérieur ou je me trompe ?
- Non pas du tout, ce n'est pas ce que tu crois mais alors vraiment pas.
- Tu connais le diction, je ne crois que ce que je vois !

Voilà pourquoi j'ai mal réagi en voyant cette foutue story, les rumeurs vont commencer et je n'ai vraiment pas envie d'être au cœur de tout ça, pas maintenant. Je ne lui réponds pas et descend dans le réfectoire pour prendre mon petit déjeuner.
Je croise quelques gars qui me prennent dans leurs bras et me demande comment ça va, ils s'inquiétait tous de ne pas m'avoir vu de la journée hier.

- Hey ba il y en as une qui est en forme on dirai, une petite galipette sous la couette et tout repars !

Sans me retourner je sais déjà de qui viens cette horrible voix, je sais qu'il c'est permis de l'ouvrir par ce que Antoine n'est pas là. Mais cette fois ci il ne va pas s'en tirer comme ça. Olivier essaye de me retenir par le bras mais cela ne fonctionne pas, j'avance vers la table où il est installer et le prend de haut.

- Tu m'explique ce que je t'es fait au juste pour que tu me traite comme de la merde ?
- Ce que tu as fait ? Tu débarque, tu te met tout le monde dans la poche et à cause de toi, le groupe est dispersé, on as plus la même cohésion depuis que tu est là !
- Tu raconte vraiment n'importe quoi, je n'ai absolument rien fait !
- Tu drague tout le monde, d'ailleurs maintenant que tu as enfin réussi à mettre Antoine dans ton lit, à qui le tour ?

En moins de temps qu'il en faut pour le dire ma main heurta sa joue dans un bruit sourd qui jeta un froid dans la salle entière. Mattéo ne pensais pas que j'oserai, il avais tort. Je n'ai jamais été violente mais là il viens clairement de me traiter de ce que je ne suis pas. Oui j'ai des sentiments pour lui, mais il ne c'est absolument rien passé cette nuit. C'est tout naturellement à ce là que Antoine entre à son tour dans la salle. Tout le monde a les yeux rivés sur moi, je tourne le dos à Mattéo et sors en courant de la pièce en bousculant Antoine au passage.

J'ai besoin d'air, je cours rejoindre un des bancs dans le parc et je me laisse tomber dessus. Je croise Kyllian qui cours seul, il s'arrête à la hauteur avant de s'assoir à côté de moi.

- Comment tu va Tasha ? On c'est vraiment tous inquiété pour toi hier tu sais.
- Merci Kyky, ça va ne t'inquiète pas.
- Pourtant on peux pas dire que tu respire la joie à cet instant non ?
- Je viens de giffler Mattéo devant presque tout le monde..
- J'ai manqué ça ? Tu aurai pu au moins m'attendre.

Il fit mine d'être déçu et je ne peux que lui donner un coup d'épaule en rigolant.

- Qu'est-ce qu'il t'as dit encore cet abruti ?
- Que c'était à cause de moi que la cohésion d'équipe n'était plus la même, et que maintenant que j'avais mis Antoine dans mon lit c'était à qui le tours.
- Mais quel connard, la cohésion va très bien. C'est juste qu'il n'as jamais vraiment réussi à s'intégrer par ce qu'il est con et qu'on aime pas vraiment ça ici. En ce qui concerne Antoine il as du dire ça par rapport à la story d'hier soir.
- Je ne sais même pas pourquoi il as posté ça.. je lui en veux vraiment par ce que j'ai pas envie d'être traitée comme Mattéo viens de la faire.
- Personne n'as le droit de juger ce qui se passe entre vous, encore moins nous. Je ne l'ai jamais vu autant sourire que depuis que tu es là, même si il rigole tout le temps. Vous avez le droit d'être proche et de bien vous entendre, au contraire moi je suis heureux pour vous vraiment.
- Il ne se passera jamais rien de plus Kyky tu sais, je ne peux pas.
- Tu sais ce qu'on dit, qui vivra, verra.
- Mais c'est qui deviens philosophe le petit regardez moi ça.

Il passa son bras sur les épaules et je posa ma tête dessus, j'avais besoin de ce réconfort. Heureusement que certaines personnes sont là pour me rassurer.

- T'inquiète pas, tout va finir par rentrer dans l'ordre de toute façon, j'aime bien jouer les petits frère donc si ça va pas tu sais où me trouver.

Je ne peux que le remercier d'un signe de tête, au loin je vois quelqu'un se rapprocher de nous. Je ne distingue pas encore bien de qui il s'agit jusqu'à ce que je comprenne que c'est Antoine.

Derrière les apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant