Chapitre 78

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Je sens sa main se poser sur mon épaule, je ne peux réprimer ce frisson qui me parcours de la tête aux pieds. Mon corps à toujours trop réagis avec lui, je ne contrôle rien. J'en veux à ce fichu corps de réagir encore comme ça après ce qu'il m'a fait.

- Tasha, je vais bien, le choc à été impressionnant mais il y eu plus de peur que de mal. Après les examens je n'ai rien de plus qu'une petite commotion cérébrale. Il me garde en observation cette nuit et je peux sortir demain matin.

Je suis soulagée, mes larmes ont du mal à s'arrêter par ce que toute la pression de ces dernières heures retombe d'un coup. J'ai du mal à relever les yeux vers lui, tout est encore tellement frais. Le silence est pesant, je pense qu'on ne sais pas vraiment quoi se dire maintenant, ce qui rends la situation vraiment inconfortable. Sa main recouvre la mienne qui était posée sur le lit, avec son pouce il caresse le dos de ma main et cela m'apaise instantanément.

- Je suis passé complètement au travers de mon match, j'avais l'esprit bien trop encombré. J'ai été imprudent de vouloir aller chercher ce ballon alors que je n'aurai jamais pu l'avoir. Je suis borné que veux tu, je ne réfléchis qu'après coup.

Je ne sais pas si il est au courant de l'issue du match, je ne sais pas vraiment comment lui dire par ce que je sais qu'il s'en voudra encore plus même si toute l'équipe est en cause et pas seulement lui.

- Tu as eu vent de la fin du match ?
- Oui, j'ai vu malheureusement...
- Je suis désolé Antoine, tellement désolé
- Ne t'excuse pas, toi tu n'y peux rien. C'est notre faute complètement. On est passé au travers et on ne peux s'en prendre qu'a nous. Si j'avais fait les choses autrement rien n'aurai été pareil ...

Je ne sais pas si il parle du match ou bien d'autre chose, il est exténué et je m'en veux de le faire parler alors qu'il as juste besoin de repos. Je ne suis pas non plus la bonne personne pour lui tenir compagnie à cet instant.

- Tu devrai dormir tu as besoin de te reposer après tout ça, je vais appeler un taxi et rentrer à l'hôtel.

J'allais me lever du fauteuil mais sa main me retient d'aller plus loin.

- Même si c'est égoïste de ma part, reste avec moi s'il te plait. Même si je dors j'ai envie de t'avoir à mes côtés.

Par ce que c'est lui, par ce que je suis faible j'accepte de rester veiller sur lui cette nuit là. Je suis toujours dans le fauteuil et je le regarde dormir, je me demande comment je vais faire sans lui. Ce soir nous reprenons l'avion en direction de Paris et après une nuit nous retournerons tous dans nos villes respectives.

J'ai du m'assoupir une petite heure mais je n'arriverai pas à dormir plus, mon cerveau ne me laisse pas tranquille. Il est 6h du matin, je sais que Grace ne dors pas par ce qu'on parle par message. Elle voulais absolument que je l'a tienne au courant et que je lui donne des nouvelles après l'accident que tout le monde à vu sur son écran. On as parlés de ce qu'il c'était passé ces derniers jours et elle n'avais qu'une envie c'était de prendre le premier avion pour faire une tête au carré à Antoine. Elle en aurai vraiment été capable, j'ai du lui dire que cela ne servais à rien de toute façon on ne peux rien changé à tout ça.

Il était 8h quand Antoine est autorisé à sortir de l'hôpital, il signe les derniers papiers. Je l'attends devant l'entrée, il as absolument voulu qu'on prenne le même taxi pour rejoindre l'hôtel. Je n'avais pas la force de me battre après tout ça, c'est malsain et c'est mal mais je profite des derniers instant près de lui.

- Tout est bon, on peux enfin sortir d'ici. Le taxi ne devrai plus tarder.

Je réponds d'un signe de tête et je le suis à l'extérieur. L'ambiance est vraiment étrange entre nous et j'ai du mal à rester moi même. Je n'ai jamais trouvée un trajet aussi long pourtant à peine trente minutes de route nous séparai de notre hôtel. Je regardai le paysage défilé par la fenêtre, j'avais peur de croiser son regard. J'avais peur de craquer à nouveau devant lui, je ne voulais pas lui montrer que je l'aime et que je ne sais plus comment faire...

Derrière les apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant