Derrière les apparences

Chapitre 47

La journée suivante se déroula à peu près de la même façon, je trouvais des parades pour éviter Antoine et passais le plus clair de mon temps seule.
Certains commençait à s'inquiéter et essayais de me poser des questions mais je disais que c'était sûrement ce petit virus qui traînais au seins de l'équipe et qui avais rendu malade certains garçons.

Je savais que cela allais être compliqué et même impossible de rester dans ma chambre tout le temps malheureusement. Je ne dormais quasiment plus, je n'arrivais pas à manger et je devenais un vrai zombie. Je pleurais souvent quand j'étais seule et Antoine me manquais terriblement, mais c'est un mal pour un bien.

Le temps s'écoulait, je supportais tout ça comme je pouvais. Les jours passaient et nous étions déjà la veille de la rencontre. Antoine ne c'est peut être pas rendu compte de mon changement de comportement par ce que l'ont est presque pas croisés avec la préparation et c'est tant mieux.

Quand je me regarde dans le miroir je fait vraiment peine à voir. Je n'ai plus rien à voir avec la Tasha souriante, pleine de bonne humeur qui as débarquée ici y'a quelques semaines.

Alors que je m'étais isolée une fois de plus dans ma chambre après le déjeuner, on frappa à ma porte. Je ne savais pas si j'allais faire semblant de dormir ou si j'allais ouvrir pour voir qui c'était.
Je me relève et croise les doigts pour pas que cela soit Antoine. J'ouvre doucement la porte et c'est Olivier qui se trouve derrière.

- Je peux entrer ?

Je me décale et le laisse passer avant de refermer la porte derrière lui. Il s'assoie sur mon lit, il as un air grave sur son visage.

- Maintenant Tasha, tu va me dire ce qu'il se passe, et crois moi je ne sortirai pas d'ici tant que tu n'aura pas parler ! Regarde moi dans quel état tu est !
- Je t'ai déjà dit Olivier, c'est le virus ça ira mieux dans quelques jours, vraiment.
- Tasha, arrête de me mentir s'il te plaît. Dit moi la vérité maintenant.

Et c'est à ce moment là que je m'écroule, je m'assoie à côté de lui et je craque complètement. Olivier me prend dans ses bras le temps que je me calme et que j'essaye de reprendre mes esprits.

- Ok, je vais tout te dire Olivier, mais promet moi que rien ne sortira d'ici.
- Je te le promet.

Je lui raconte tout, vraiment tout. Ma relation avec Antoine, les cauchemars, les crises de jalousies, la nuit où Antoine c'est effondré et enfin je lui montre le message de menace que Érika m'as envoyée.

- C'est pour ça que tu l'évite en ce moment n'est ce pas ? Pour pas qu'elle l'atteigne encore plus ?
- Oui, je ne veux pas lui en parler par ce que il voudra intervenir et ça fera qu'empirer les choses.
- Il essaye de ne pas trop le montrer mais moi je le vois, il te cherche tout le temps du regard et il est déçu que tu ne sois pas avec nous.
- J'ai pas le choix Olivier, je n'ai aucune solutions. Moi aussi je souffre de cet éloignements, je souffre terriblement.
- Vous êtes tellement proches vous deux, j'ai rarement vu deux personnes aussi fusionnelles. Ne gâche pas tout ça, vous avez besoin l'un de l'autre et je suis certain que tout va finir par s'arranger.
- Je ne revendrai pas sur ma décision, c'est impossible.
- Alors tu va encore te laisser dépérir c'est ça ? Je ne suis pas d'accord Tasha, tu mérite d'être heureuse et lui aussi. Réfléchis bien s'il te plais
- Je vais essayer, mais je ne peux rien te promettre.

Il se relève et me serre dans ses bras avant de sortir de ma chambre.

Après ces confidences je me sens libérée d'un énorme poids, cela ne règle en rien mon problème mais cela m'as apaisée un peu.
Je sais que Érika serai capable de faire souffrir Antoine encore plus qu'elle ne l'as déjà fait. Mais est ce que tout s'arrangera pour lui si je m'éloigne ? Est ce qu'il ne finira pas par sombrer complètement si je ne suis pas à ses côtés pour l'aider à se relever ? Je suis tellement partager entre ces deux choix, seul le temps me le dira sûrement.

Demain c'est le grand jour et j'espère que tout ça n'affectera pas son jeu sur le terrain...