Renaissance - Tome 1 "Terminer" EN REECRITURE

16.✅

ARIA

Je vais dans ma chambre pour me changer avant de rejoindre Harry qui m'attendait dans la sienne.

« -Je suis désolée. Dis-je
-Pourquoi ?
-Je t'ai blessé en disant que je parlais à Zayn.
-Ce n'est rien, si c'est à lui que tu arrives à t'ouvrir, je suis heureux même si j'aurais aimé que ce soit moi. Mais je présume qu'être ton frère est ce qui te bloque. Dit-il
-Je pense aussi, que le fait que tu es mon frère me freine, je ne veux pas te faire de peine. Je sais que comparer aux autres tes émotions seront différente et t'es façons de réagir aussi. Dis-je
-Aria, j'attendrais que tu t'ouvres ce n'est rien. Je vois déjà que tu changes, tu essayes d'être moins négative, tu as été changé de cheveux, tu essaies de ne plus refouler tes sentiments. C'est un début. Chaque petit changement me fait plaisir. Sourit-il
-Harry, faut que je te dises ce qui sait passer avec maman et Alain.. Dis-je
-Ne te force pas.
-Si je ne me force pas un peu, j'ai peur de ne jamais y arriver. Dis-je
-Alors je t'écoute.
--Mais promets moi que tu ne dois pas t'énerver. Sinon je n'arriverai pas.
-Je vais te le promettre en espérant pouvoir la tenir, mais ça dépendra de l'intensité de ce que tu vas m'annoncer. Dit-il
-C'est déjà mieux que rien. Dis-je
-Vas-y je t'écoute et je ne te coupe pas..
-D'accord. Quand tu es partis, au départ rien n'avait changer.. Puis j'ai fait l'erreur de rentrer un peu plus tard un jour. J'avais été voir papa et je me suis endormi sur ça tombe. Quand je suis rentré, il m'est tombé dessus. Quand j'ai expliqué que je m'étais endormie, que normalement, je devais rentrer plus tôt. il m'a dit que vu que je mettais endormie dehors, que je dormirai dehors cette nuit pour que j'apprenne. Comme il faisait quand tu étais mais cette fois-si c'était pire.. je n'ai pas eu droit à de couverture quoi que ce soit, et le lendemain il m'a imposer de dormir dehors encore cette nuit, qu'il avait pu s'amuser avec maman comme ça lui était jamais arrivée. Depuis à chaque fois qu'ils allaient, enfin tu vois ce que je veux dire, je devais dormir dehors.. . Ensuite, il m'a privée de repas quand je n'étais pas assez sage à son goût, si je n'étais pas assez joviale, il me privait de manger aussi. Si je me tenais mal. Enfin, je pense que tu as compris. Je suis rentré un jour en pleure, à l'école ça, c'était vraiment mal passer, je savais que je ne pouvais pas pleurer, mais j'arrivais à m'arrêter. Je pensais pouvoir me cacher dans ma chambre, mais quand j'allais rentrer, il partait justement faire les courses. Je peux te dire que je l'ai vu passer. Il m'a appris qu'une douleur mentale, n'était rien comparée à une douleur physique. Que le corps encaisse mieux une douleur physique que mentale. Ce jour-là, il m'a battue à coup de ceinture. Il en était jamais arrivé à ça, mais comme il disait, je lui inspirais dégoût et faiblesse et qu'il devait m'endurcir. Du coup, j'ai eu droit à beaucoup de coups pour me forger une carapace qui ne fera que plus jamais je pleurai. Que le corps peut encaisser sans faiblesse que la faiblesse se déroule dans la tête. Il y a un jour, j'avais travaillé et je m'étais acheté une jupe, toute simple noir, qui m'arrivait à mi-cuisse. Ça changeait de tous mes pantalons, ou cette longue robe, j'avais envie d'être un peu plus féminine. Sauf que je l'ai vite regretté.. Dis-je entre 2 sanglots
-Aria.. Que sait-il passer ? Demande t'il
-Harry, ce jour-là, a été le plus douloureux de toute ma vie. Et maman n'a rien fait. Elle l'a juste laissé faire. Dis-je en pleure
-Aria, tu me fais peur. J'ai une idée, mais je prie pour que ce ne soit pas ça. Dit-il d'une voix tremblante
-Quand je suis rentrée. Il m'a vu. Il sait approcher de moi, m'a relooké de haut en bas. Ensuite, il m'a dit que je ressemblais à une pute, que je devais avoir honte. Qu'ici, il ne voulait pas de ça. Que d'après lui, je n'avais toujours rien compris à la vie et surtout ce qu'il essaye de m'inculper depuis tant d'années. Il m'a tiré par le bras et m'a monté dans leur chambre. Il m'a jeté sur le lit, il m'a dit que si je voulais m'habiller comme une pute, qu'il allait me montrer ce que les gens font à des putes. Puis je te laisse imaginer ce qu'il a fait. Dis-je en pleure
-Aria.. Dit-il d'un ton énervé
-Harry, je suis tellement désolé. Mais je n'ai rien su faire. Il était bien plus fort que moi. Mais ça sait produit qu'une fois. Je te jure qu'après ce jour-là, je suis devenue une personne tellement différente. J'ai arrêté toute ce que je faisais hors école, je n'allais même plus voir papa, du moins plus comme avant. ! Je rentrais et je montais dans ma chambre. Je ne mangeais même plus avec eux, je n'avais plus le droit. Et encore. Je mangeais seulement s'il y avait des restes. Du coup, j'ai dû travailler beaucoup plus, pour pouvoir m'acheter de quoi manger dans ma chambre. Il m'a battue quelques fois encore après cela, mais ça ne me faisait plus rien à la fin. Du coup pour lui, il avait réussi sa mission comme il disait. Pleurais-je
-Pourquoi t'a rien dit ? Pourquoi t'a pas été voir la police ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Je t'aurai aidé à sortir de là. J'aurai abandonné ma carrière pour toi. J'aurai demandé ta tutelle, avec tout ce qu'il nous avait fait, ils n'auraient pas eu le choix. Ça aurait été long et éprouvant. Ma carrière en aurait pris un coup si elle n'aurait pas été finie, mais tu passais avant. S'énerve Harry.
-Tu avais promis. Pleurais-je
-Je sais, je suis désolé. Dit-il en m'embrassant le front furtivement
-Je suis désolé, tu sais très bien que je ne pouvais rien y faire. Tu ne te rends pas compte, auprès de c'est copine elle me faisait passer pour une schizophrène, personne ne m'aurait cru.. Tu ne sais pas ce qui a été dit, tu ne te rends pas compte comment j'ai essayé de blanchir ton nom. Elle n'arrêtait pas de dire du mal de toi, il n'y avait que moi qui te défendais. Dit-elle en pleure
-Aria..
-Dit quelque chose. Suppliais-je
-Je ne sais pas quoi dire, j'ai juste une envie, c'est de tout casser. Dit-il énerver
-S'il te plaît. Hurlais-je en pleure
-Ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller. Je dois juste me calmer. Dit Harry
-Je n'aurai pas dû te dire. Je le savais.
-Non, tu as bien fait, juste, je dois assimiler la chose Aria. Tu t'attendais quand même à ce que je prenne ça calmement ? Dit-il
-Non mais tu me fais peur comme ça. Ce confit t'elle
-N'aie pas peur de moi, c'est bien parce que tu es là que je n'explose pas. Je n'ai pas su te protéger. Je suis tellement désolé. Dit-il
-Tu aurais jamais pu me défendre d'où tu étais, ce n'est rien, je ne t'en veux pas Harry..
-Mais moi, je m'en veux. Quand je vois tout ce qu'il t'a fait, j'ai la haine contre moi-même. Dit-il en tapant contre le mur.
-Harry s'il te plaît. Hurlais-je
-Je suis désolé mon cœur. Dit-il en me prenant dans c'est bras
-S'il te plaît. Reste là avec moi. Dormons. Dis-je. »

Nous nous allongeons, et je me blottis dans ses bras. Son corps est tendu, je ressens la nervosité qui l'envahit, son cœur bat plus vite que d'ordinaire. Il est évident qu'il est anxieux. Mais comment aurais-je pu m'attendre à autre chose, comme il l'a mentionné ? J'ai été naïve de penser qu'il resterait calme. Mon naïveté m'a trompée.

« -Je t'aime. Dis-je
-Moi aussi mon cœur. Dit-il en m'embrassant le front »