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Nous sommes le lendemain matin, la soirée hier, c'est super bien passée. Nous avons fini tard, il était 2 heures, je crois.
Comme à mon habitude, je ne sais pas faire de grasse mâtinée, mais aujourd'hui, il fait super bon, et j'ai envie de prendre l'air et de me promener.

Je m'habille d'un jogging, je prends mes béquilles, car c'est petit, rigolo, ils ont cacher, l'espèce de chaussure à mettre au plâtre pour marcher dessus, je ne sais plus comment ça s'appelle.

Je déjeune vite fait, je me dis que j'irai bien me prendre un vrai petit-déjeuner en allant me promener.
Alors que je m'apprête à sortir de la maison, en ouvrant la porte, je tombe sur une magnifique brune, à l'avoir déjà vu en photo, c'est Eleanor.

« -Eleanor ? Demandais-je
-Oui, c'est moi, tu dois être Aria ? Demande t'elle
-Effectivement, c'est moi. Rentre, par contre, ils dorment encore. Riais-je
-Cela ne m'étonne pas, ils ne sont pas connus pour ce lever tôt. Dit-elle
-Non du tout.
-Tu allais quelque part ? Me demande t'elle
-Il faisait bon et j'avais envie d'aller me promener. Tu veux venir avec moi ? En attendant qu'ils se lèvent ? Demandais-je
-Bien sûr, on aura l'occasion de faire déjà un peu connaissance. Dit-elle »

Nous marchons jusqu'au centre-ville où nous nous posons dans un Starbucks, nous commandons notre petit-déjeuner puis nous nous installons en attendant qu'on vienne nous servir.

« -Louis m'a dit que tu ne les suivrais pas en tournée ? Demande t'elle
-Non malheureusement, j'ai des petits soucis à régler avant. Dis-je
-Louis m'a vite fait dis que tu as eu une vie pas si simple que ça, sans rentrer dans les détails.
-Oui, vraiment pas simple. Je t'en parlerai un jour, mais là, tout de suite, je n'en ai pas la force. Mais voilà, j'ai besoin de me reconstruire un peu, de faire vraiment un pas en avant et de faire une croix sur le passé si j'ai envie d'avancer. Donc je resterai le temps qu'il faut ici, puis quand je me sentirais capable, j'irai les rejoindre. Mais déjà, là, lors de la compétition, j'ai bien vu que je n'avais pas les épaules pour assumer tout ça. Mon passé m'a trop brisée et j'aimerais me construire une bonne carapace pour ce monde. Expliquais-je vite fait
-Tu as raison, la pression médiatique est horrible. Je n'ai pas autant de soucis à ce niveau qu'eux. Et heureusement, car au début de notre relation, avec Louis, ça a failli se finir à cause de ça, les médias, les fans. Surtout les fans, autant certaines sont adorable, autant certaines sont détestable et vraiment méchante. Me confie El
-Comment as-tu su passer au-dessus de tout ça ?
-C'est simple, Louis m'aime et c'est le seul soutien dont j'ai besoin avec mes parents. Ainsi que mes amis, j'ai essayé de faire entrer dans ma tête que ces filles, ne sont que jalouse et s'imagine que les garçons leur appartiennent. Elles peuvent être très méchantes et des fois, j'ai encore du mal. Mais j'ai appris à avancer avec Louis et de ne pas y faire attention. M'explique t'elle
-J'aimerais faire de même, mais je me dis, s'ils le disent, c'est peut-être vrai ? Peut-être que mes proches ne me le disent pas, car au final, ils ne sont pas objectifs, mais eux, ne me connaissant pas, ont un œil extérieur. M'exprimais-je
-Je sais où tu veux en venir, je peux comprendre ton ressenti, mais malheureusement, ce n'est pas vrai. Ce sont justement les personnes qui te connaissent qui savent qui tu es, les personnes qui ne te connaissent pas, voit ce que les médias montre, tu vois ? Au fond d'eux, ils ne connaissent pas la vrai Aria.
-Tu as raison, mais je ne m'y fais pas.
-C'est qu'il y a autre chose, moi l'amour que Louis me donne, et même les garçons, on s'entend super bien, puis ma famille puis les quelques amis que j'ai. Cela me suffit à prendre le dessus sur toutes les mauvaises choses. Sourit-elle
-Je n'ai pas cette chance, je n'ai pas de famille, je n'ai pas d'amis. Tout ce que j'ai, ce sont les garçons. Dis-je tristement
-Tu peux me compter dans c'est personne-là, je suis là aussi maintenant. Me dit-elle souriante.
-Le souci, c'est que je ne comprends pas pourquoi les garçons m'aiment, car je n'ai jamais été aimé dans aucun cas. Dis-je en retenant mes larmes
-Oh non Aria, il ne faut pas dire ça... Dit-elle peinée »

Eleanor me saisit la main, elle essuie le peu de larme qui a coulé sur mon visage.
C'est une fille adorable, je comprends tout ce que Louis me disait.
Je finis par prendre mon courage à deux mains, et lui expliquer dans les grandes lignes ce que j'ai pris des semaines à expliquer aux garçons.
Elle fera partie de ma vie, sachant qu'elle fait partie de la famille des garçons.

« -Aria, je ne savais pas et je n'aurais jamais cru que ça irait jusqu'à là. Je comprends tout ce que tu ressens. Je vais t'aider. Louis m'a dit que tu allais rester ici ? Quand ils partiront malheureusement, je ne les suivrais pas non plus, j'ai des choses à faire sur place. J'allais te proposer qu'on reste ensemble ici, tu fais tes trucs de ton côté, moi de même, puis on sort, on s'amuse, puis on ira rejoindre les garçons ensemble ? Demande t'elle
-J'aimerais beaucoup que tu restes avec moi. Souriais-je émue
-Voilà, je vais t'aider. J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de la mort de ma sœur. Ce n'est pas la même douleur, mais je sais ce que ça fait d'être si bas, et je vais t'aider à t'en sortir. Promis. »

Nous finissons notre petit-déjeuner avant de rentrer à la maison ou les garçons sont enfin levés. Louis et Eleanor ce saute dans les bras l'un de l'autre pendant que je fais la bise à tout le monde..

« -Vous avez été où ? Demande Harry
-J'ai été me promener avec elle, quand je m'apprêtais à sortir, elle arrivait puis vous n'étiez pas levés, donc on est sortie à 2. Dis-je
-Vous savez que nous ne sommes pas du matin. Dit Niall
-Nous savons, c'est pour ça qu'on est parti sans vous. Par contre ? Zayn dort encore ? Demandais-je
-Tu as trouvé pire que nous tous. Rit-Louis
-Vous auriez pu aller le lever. Dis-je
-Nous avons été, le réveil a été brutal, mais il n'est pas levé. Dit Louis
-Vous avez encore fait de la merde. Pire que des enfants. Je vais aller voir et l'aider à ranger vos bêtises. Riais-je »

Je monte à l'étage, je me dirige vers la chambre de Zayn.

« -Zayn? Dis-en toquant
-Oui. Répond il faiblement
-Je peux rentrer?
-Oui »

Alors que je rentre dans ça chambre. Une pagaille sans nom je ne vous fait pas dire..

Renaissance - Tome 1 "Terminer" EN REECRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant