EL CONTRATO

CHAPITRE 36: Arrestations multiples

Moníca se retourna outrée alors qu'il la rejoignait lentement en souriant.
_ Ça ne vous regarde pas le moins du monde!
_ Oh que si belle demoiselle
Susurra-t-il en soulevant son menton de son index.
Elle se degagea brutalement en lui faisant face.
_ Maximilliano Moreno, une jeune recrue avec un avenir dans la police mais qui couche avec une mineur de seize ans alors que lui en a vingt et un... C'est assez scandaleux tout ça tu ne penses pas?
_ Vous ne pouvez rien prouver.
_ Vois-tu, j'ai pas mal enquêter sur toi jeune fille et j'ai trouvé des choses intéressantes... Comme c'est facile de tracer la vie d'une fille avec un nom connu comme toi... J'ai pu trouver des clichés de ton ancienne école, tu savais que ma fille y est allée également? Donc j'ai longtemps fait des belles donations... Grâce à eux, j'ai pu avoir les images de ton lycée, entre autre celle des moments où il venait te chercher dans ton école où lors de cette journée porte ouverte où il a trouvé un coin pour t'embrasser. Dit-il en lui tendant son portable où elle voyait ces fameuses photos datant de sa période de lycée
_ De toute façon, ça ne constitue pas de preuve solide pour le faire arrêter! Je suis adulte et je peux librement faire ce que je veux.
_ Ces photos sont suffisantes pour que la police ouvre un dossier sur lui parce que c'est quand même de l'abus de mineur et en enquêtant, ils découvriront que ce cas n'est pas isolé, qu'il y'a des victimes bien plus jeunes encore qui seront prêtes à déclarer que c'est un prédateur sexuel, il pourra donc dire adieu à son futur et à sa carrière qui semblait si bien commencer.
_ Non, il n'a jamais fait ça!
_ Ah c'est ta parole contre celle des autres victimes... Tu veux vraiment prendre ce risque?
_ Vous êtes vraiment prêt à gacher la vie d'un innocent?!
Il esquissa un sourire suffisant avant de carresser sa chevelure brune.
Moníca sentit ses yeux s'embuer et leva la main prête à le frapper, sauf qu'il l'attrapa fermement et y posa un baiser.
_ Qu'est-ce que vous me voulez?
_ Je te veux toi et je ne suis pas le seul à t'avoir remarqué ce soir là... Avec le nom que tu portes, tu plairas à bon nombre.
_ C'est pour vous venger de mon père que vous faites ça ? C'est par vengeance que vous êtes prêt à détruire la vie d'un innocent?!
_ Entre autre oui... Mais comme je te l'ai dit tu m'as fait forte impression ce jour là... Sourit-il en essuyant les larmes de la jeune fille de son index.
_ Une aussi belle fille que toi ne devrait pas verser de larmes pour un rien d'accord ?
Depuis son ordinateur, Castillo pouvait voir le dégoût dans le regard de sa petite sœur qui dû prendre sur elle pour ne pas l'assomer mais lorsqu'il tenta de l'embrasser, elle lui frappa son genou entre les jambes et se rua vers la porte sauf qu'elle était fermée.
_ Espèce de garce! Grogna-t-il en se pliant en deux.
Elle lutta pour ouvrir la porte mais sans succès. Il la rattrapa en deux grands pas et attrapa ses cheveux avant de la plaquer contre le mûr avec rage.
_ Lâchez moi! Se débattit Moníca Castillo en s'agitant.
_ Tu veux vraiment que je détruise la vie de ce policier que tu aimes?! S'écria William avec humeur.
_ Mon père et mon frère ne laisseront jamais Max aller en prison, surtout qu'il n'a rien fait de mal! Il est hors de question que je vous laisse me manipuler! Alors laissez-moi sortir !
Elle reçu une violente gifle qui la fit s'écrouler au sol et lorsqu'elle se redressa, elle se rendit compte qu'elle saignait du nez.
La suite fut d'autant plus troublant pour Émilio qui se figea de stupeur devant tant de violence envers sa petite sœur. C'est sans une once de pitié que William abusa d'elle dans son bureau, alors qu'elle lui hurlait d'arrêter. Par la suite, un de ses hommes vint la chercher et l'emmener avec lui.
Émilio fit le lien avec une autre vidéo où on voyait sa petite sœur dans une chambre avec des hommes et parmi eux, Salazar qui lui prenait en photo. Sa sœur avait donc été séquestré puis abusé, il en avait enfin la preuve. Face à cette vérité, il se sentait à la fois heureux et en colère.
Rapidement il contacta des personnes en qui Maximilliano avait confiance dans la police fédéral, puis il joint la maire de Mexico à qui il envoya toutes les preuves incriminant William et son cercle d'amis avant de se rendre au commissariat pour porter plainte. Pour s'assurer qu'il soit bien humilié, Castillo envoya des copies des photos et des vidéos au journaliste en qui il avait le plus confiance mais il insista sur le fait qu'il devait attendre que la police mette la main sur eux avant de sortir les dossiers.
La police fédéral mexicaine en collaboration avec la gendarmerie nationale de Mexico, saisirent le dossier et comme les coupables étaient des hautes personnalités, il fallut deux jours pour étudier les vidéos pour s'assurer qu'elles étaient authentiques, puis une journée pour monter une opération concise afin de tous les arrêter au même moment. Il y'avait en tout trois hommes politiques et quelques hommes d'affaires.
La maire de Mexico city savait pertinemment ce que les multiples arrestations provoqueraient au pays, c'est pourquoi elle contacta le gouverneur du mexique en qui elle avait confiance et grâce à son soutien, l'opération d'arrestation multiples fut lancée.
En milieu d'après midi trois jours après, alors que William traversait le hall de son entreprise au côté de sa secrétaire Alejandra et de Ryan, des gendarmes debarquèrent avec un mandat d'arrêt émis contre lui.
_ William Rivera, lo estamos arrestando por secuestro, violación y abuso infantil, tiene derecho a guardar silencio porque lo que diga será usado en su contra en la corte, tiene derecho a tener un abogado o se le asignará un abogado A usted. Déclara le commandant.
"William Rivera, nous vous arrêtons pour enlèvement, pour viol et pour abus de mineur, vous avez le droit de garder le silence parce que tout ce que vous allez dire sera retenu contre vous dans un tribunal, vous avez le droit d'avoir un avocat ou un avocat vous sera assigné"
_ C'est une accusation grotesque! S'écria William alors qu'on le menottait dans le dos devant tous ses employés.
_ Allons au poste messieurs. Ordonna le commandant en chef à ses agents qui l'embarquèrent.
_ Alejandra! Contacte mon avocat immédiatement! Et toi Ryan, demande à ma femme de me rejoindre au commissariat.
Tout le monde avait son portable sur la scène et en à peine une heure, les réseaux sociaux répendaient déjà la nouvelle de l'arrestation de deux députés et un sénateur, en plus de William Rivera et de deux autres chefs d'entreprise. Ils étaient tous accusés de viol de mineur et de séquestration.
William Rivera ressentait cette immense haine à l'égard de Émilio Castillo qu'il voulait voir mort parce qu'au moment où les policiers l'embarquaient, il l'avait aperçu adossé à la portière de sa voiture, un sourire vainqueur sur les lèvres. William en avait donc conclu qu'Emilio était la personne responsable de ce scandal.