Les seules choses que Maelya et Aeron retenaient de cette famille qui était la leur étaient le sang et la haine.
Même les dragons se montrent moins violents et agressifs que les Targaryen.
« Si c'est cela la danse des dragons alors dansons jusqu'à...
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— Princesse...
Je marmonne quelque chose de semblable à un grognement. J'entends la porte claquer et des pas s'avancer vers mon lit. Je soupire encore en fermant les yeux plus fort.
— Laissez-nous.
Le ton sec d'Aeron me fait ouvrir les yeux si vite que j'en fus éblouie par les rayons du soleil qui traverse les fenêtres. Il se tient debout à côté de mon lit, attendant que je daigne me lever, la tension est palpable.
— Qu'est-ce que tu as fait ? Me reproche-t-il.
Anxieuse, je détourne les yeux.
— De quoi suis-je accusée ?
Je ne vais tout de même pas avouer sans savoir de quoi je suis exactement accusée. Je vois déjà mon embarras si j'avoue pour quelque chose de grave alors qu'on m'accusait de quelque chose de banal.
— Maelya ce n'est pas drôle, le roi te demande, me dit Aeron furieux, il a fait venir Alicent et ils t'attendent.
Mon cœur loupe un battement. Tout ça semble bien trop strict, je supplie les Sept pour que mon père soit présent.
— Père ?
— Je ne sais pas Maelya, lève-toi.
Il me jette une robe noire sur le lit, une des robes que je mets pour aller faire un tour avec Valyrion car elle a un pantalon. Je ne me suis jamais habillé aussi vite de ma vie, Aeron m'a à peine laissé le droit de me brosser les cheveux, cela doit sans doute se voir sur mon visage que je sors du lit.
À mesure que j'avance dans les couloirs, j'ai l'impression que j'avance dans le couloir de la mort, ma tête sera sûrement sur une pique sur la promenade du Traître.
Mon frère n'a pas menti lorsqu'il a dit qu'Alicent avait été conviée. Elle patiente sur une chaise en regardant fixement Aemond qui, contrairement à d'habitude, semble profondément mal à l'aise. Que les Sept soient cléments avec moi, Aemond m'a trahi. Il a certainement dû tout raconter. Viserys se tourne immédiatement vers nous lorsque nous arrivons dans les appartements du roi. Quelque chose dans son regard me témoigne de sa profonde déception à mon égard et mon cœur se brise.
— Votre majesté, dis-je la voix nouée.
— Pouvons-nous enfin savoir ce qu'il se passe Viserys ? Demande Alicent.
Otto Hightower se manifeste, s'excusant de cette réunion matinale auprès de sa fille. Quel serpent cet homme, je suis certaine qu'il n'est pas étranger à tout ça.
— Le chemin que tu prends est périlleux Maelya, ce n'est déjà pas une mince chose à faire de te trouver un mari, comment peux-tu te laisser souiller dans un bordel ?
