LÉONIE:
Je me levais en sursaut, haletante et le souffle court. Je venais de me réveiller d'un horrible cauchemar. Je ne me souvenais plus de tout les détails mais il y avait beaucoup de violence, comme si mes souvenirs d'enfance s'était mélangés à mes pires craintes. Les événements de la veille avait dût faire resurgir mes vieux démons. Je ne devais plus y penser.
7h30, j'enfilais mes vêtements de sports, la course allait me détendre. Je sentais une migraine arriver et je ne voulais pas passer ma journée dans le noir. Je sortais de ma chambre, ma paire de baskets à la main. En face, la porte de Simon était encore fermé. Je l'entrouvrais pour vérifier qu'il dorme encore. Je ne voulais pas prendre le risque de le croiser avant de sortir. Je regrettais immédiatement mon choix, en apercevant Simon endormie paisiblement, sur le dos; La couverture ayant glissé, j'avais une vue dégager sur la chose.
Encore.
Je refermais la porte le plus doucement possible, craignant de le réveiller. Cet abruti penserais sûrement que je le matais.
Je descendais les escaliers et passait devant le chef Étienne à toute vitesse, en priant pour qu'il ne me remarque pas.
- Léonie ! S'il vous plaît ?
Je m'arrêtais en jurant presque. Je voulais juste m'enfuir d'ici, je commençai à manquer d'air.
- Oui ?
- Avez vu Monsieur Moros ?
- Pas depuis hier soir. Mentais-je alors que le rouge me montais au joues.
- Il ne se lève jamais après 5 heures habituellement.
- Nous sommes rentré tard hier soir, j'ai éteins son réveil pour le laisser dormir. Je suis désolée.
- Oh. C'est aimable de votre part.
- Ça m'arrive de l'être. Dis-je en haussant les épaules.
Je sortais enfin de l'immeuble.
Je respirais un grand coup et expirais l'air lentement, au mois de mai les matins était encore frais. Mon casque sur les oreilles, je courrais sur plusieurs kilomètres, jusqu'à ce que l'envie de vomir survienne. Ça me faisait du bien de ressentir quelques choses de réel, cette émotion je la contrôlais, je la désirais. Elle m'appartenais. Je continuais encore pendant quelques minutes, jusqu'à la 8eme avenue. J'étais à une dizaine de kilomètre de la maison. Ça me faisait bizarre d'appeler l'appartement de Simon ainsi. Mais cela faisait presque deux mois que j'habitais ici, c'était presque chez moi. Je commençais à réduire l'allure quand mon portable vibra.
- Oui maman ?
- Bonjour Léonie.
- Bonjour. Je cours là, tu pourrais me rappeler ?
- Oh, tu cours ?
Ma mère était toujours étonnée que je cours.
Avec ton poids ce n'est pas recommandé Léonie.
Comment peux tu courir autant et ne pas maigrir ?
- Oui maman. Je cours.
Je me pinçais l'arrête du nez.
- Tu voulais quelque chose ?
- Oui
- Quelle surprise. Marmonnais-je
- J'ai vue ta photo sur un magasine hier
- Ok ?
- Avec un homme
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ILLUSOIRE
Romance« Le pire ennemie d'un menteur, c'est quelqu'un qui a une bonne mémoire. » - le danger avec les mensonges, c'est de les préférer à la réalité. Léonie le sait car sa vie en est l'exemple même. - MESSAGE IMPORTANT/ « Les personnages et les situations...