CHAPITRE VINGT SEPT

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SIMON // 

Je sortais à la hâte de l'ascenseur en pestant. Tim avait réussis à la suivre, et même si il était payé pour la protégé, le fait qu'il soit seul avec elle réveillait en moins une soudaine colère. 

J'aurais dût vérifier son profil plutôt que de faire confiance à James. Même moi je le trouvais beau. 

Putain

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine en apercevant Léonie dans ses bras. J'envisageais sérieusement de lui péter la gueule quand je me rendit compte que Léonie avait les yeux fermés et était couverte de vomis. 

- Putain de merde, qu'est ce que tu lui a fait ? hurlais-je en accourant vers lui

- Elle s'est mise a vomir et elle s'est évanouie. 

Son ton neutre et poser m'agaçait. Pourquoi ne paniquait il pas ? 

- Dégage ! 

Je le poussais et prenais Léonie dans mes bras, sa tête roula contre ma poitrine. La voix d'une femme se détacha du brouhaha ambiant. 

- Mais qu'elle salope. Toujours a ramener l'attention sur elle. 

Je levais rapidement le regard vers l'inconnue. Une petite brune au yeux vert observait la scène en ricanant devant le comptoir.  Je foudroyais le garde du regard. 

- Prend le nom de cette femme et rejoins moi la haut. 

Il hocha la tête et se leva. Je serrais Léonie contre moi et la remontais à l'appartement. les larmes coulais sous ses longs cils brun. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux d'elle. Son teint était si pale.

Qu'est ce que j'ai fais. 

Pourquoi je me suis énervé contre elle.

Je la déposais sur mon lit. Elle grelottais tellement, le vomis avait détrempé ses minces vêtements de sport. 

Elle tenta de se relever mais je devinais que la crise d'angoisse, qui l'avais traversée, l'avait aussi épuisée. 

- Reste sur le lit. Murmurais-je. Prend ton temps. 

- Vomir. 

Je ne comprit que lorsqu'elle vomit de nouveau. 

- Tu devrais prendre une douche. Osais-je 

Elle acquiesça lentement de la tête et essaya de nouveau de se lever, sans succès. 

- Je vais t'aider, d'accord ? 

Elle acquiesça de nouveau et je glissais mon bras dans son dos pour la soutenir. Je sentais son corps trembler de plus belle et je ne savais dire s'ils étaient le résultat de sa peur ou de sa crise. 

Je suis désolée Chérie. 

- Tu veux que je t'accompagne dans la salle de bain ? 

Elle hocha de nouveau la tête et j'en fut soulagée. J'avais peur qu'elle se brise. 

- D'accord, avance à ton rythme. 

Les larmes continuaient de couler sur son visage pâle. Arrivé dans la salle de bain, j'allumais l'eau pour qu'elle chauffe et mettais mon peignoir sur le chauffe serviette. Je ne savais pas trop si je devais rester avec elle et l'aider, au risque de passer pour un pervers, ou la laisser seule et prendre le risque qu'elle se blesse. 

Assise par terre, le regard dans le vide; Elle attendait. 

- Je.. Je dois rester ? Enfin, tu veux de l'aide pour.. je te laisse tes sous-vêtements. 

ILLUSOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant