CHAPITRE QUINZE

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XV- Léonie


Je ne savais pas ce qui m'avait fait revenir, la curiosité ? La solitude ? malgré tout, j'aimais ma nouvelle vie, même enfermé dans ce deal, je me sentais libre. Libre de parler. Libre de pensé. Libre de pouvoir dire ce que je pensais ,tout le temps, sans avoir à craindre que l'on me rejette. Avec Paul je n'osais pas parler de mes démons. Je n'osais pas le contrarié. Je ne voulais pas qu'il me quitte, qu'il se rendent compte de qui j'étais. Qu'il ne se rende compte que ma personnalité ne pouvais pas sauver mon physique. Mais avec Simon je n'avais pas peur de tout ça. Je n'avais pas envie de lui plaire. Je pouvais être moi. En voyant Simon assis devant moi, terrifier, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas ce que je faisais là. Je ne comprenais pourquoi on avait essayer de m'écraser. Et je ne comprenais pas sa détresse. Ce n'était pas moi la tueuse.

La boule au ventre je le regardais. J'essayais d'assimiler ce que Simon venait de dire. "Je pense que mon père à essayer de te tuer". La famille au complet était-elle des tueurs psychopathe imbu d'eux même ? Aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche. Je tremblais sur mon bout de carrelage en face d'un Simon au pied ensanglanté. Nous faisions peur à voir. J'avais peur. Un nouveau sanglot passa mes lèvres. Je détestais pleurer, je détestais être faible. Je détestais ne pas pouvoir me contrôler.

- Laisse moi t'expliquer tout depuis le début.

J'acquiesçais lentement de la tête.

Après m'être faite renverser par la voiture en traversant pour accéder à l'hôtel, une bouffé de rage était monter en moi, j'avais prit la voiture dans l'optique de venir affronter Simon. Maintenant que l'adrénaline était redescendu je me rendait compte du danger qui planait autours de moi.

C'est un tueur.

- Je n'aurais jamais dût te dire que j'avais tué ma    mère si froidement. Sur le moment ça m'a sembler être une bonne idée.    J'ai été idiot.

- Seulement à ce moment là ? T'es sûr ?

- Pour quelqu'un face à un tueur, tu l'ouvres beaucoup.

Mon souffle se coupa et cet abruti ricana.

- Bien. En avant pour la folle histoire de Simon. Tu es    prête ?

- Oui. Soufflais-je en haussant les yeux au ciel.

- Tout à commencer avant ma naissance. Père a demander    la main de ma mère pour lier l'entreprise de son père à la    sienne. Elle a accepter alors qu'elle ne le connaissait pas. Ils ont    rapidement emménager ensemble, et ils nous ont eût, Liam et moi.

- Liam ?

- Laisse moi finir. Liam était mon frère, nous étions    jumeaux. Ce que ma mère ne savait pas avant de se marier, c'est que    cet enfoiré était violent. Je ne parle pas uniquement de violence    psychologique, il battait ma mère. Il l'a battait quand elle était enceinte,    quand elle rentrait avec deux minutes de retard, quand elle ne    portait pas la bonne robe, enfin, tu l'auras compris, il n'avait pas    de limite.

Je retenais mon souffle. Il avait eut un frère. Je n'arrivais pas à y croire. Simon tremblais, son regard était perdu dans le vide. Raconter son passer le mettais comme en état de trans. Je n'osais imaginer la suite. Par reflexe ma main se posa sur son genoux. Il frissonna et continua sa terrible histoire.

- Au début il ne frappait que maman, puis quand nous    avons commencer à marcher, il a commencer à s'en prendre à nous.    D'abord car nous riions trop fort, puis simplement par ce que nous    vivions. Il ne supportais pas de nous voir. Quand maman s'absentait    il nous enfermait dans une petite pièce près des cuisines, sans    nourriture ni boisson, ça durait parfois plusieurs jours. Nous n'en    parlions jamais à maman. On savait qu'elle ne pourrait rien y    faire, ça l'aurait juste inquiété. Pour nos cinq ans nous avions    eût des voitures télécommander, nous jouions dans le couloirs    avec Liam quand Père est arrivé. Il a glissé sur ma voiture et    s'est étaler au sol.

ILLUSOIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant